Les obsèques officielles du ministre Paul Akoto Yao, décédé le 16 janvier 2023, ont officiellement démarré depuis le dimanche 26 mars 2023. La nation tout entière s’apprête à rendre donc un hommage mérité à ce grand commis de l’Etat, à l’homme de Science, de Lettre, de Culture.
Pour annoncer cet événement le Comité d’organisation pratique de ces obsèques était face à la presse, hier mardi 28 mars 2023, à la Bibliothèque nationale. « (…)
Le ministre Paul Akoto Yao a été grand serviteur de l’Etat. Il fut homme aux multiples dimensions. Ce fut homme de culture, un diplomate, un homme du monde de l’Education nationale… La nation tout entière est en train de se mobiliser pour lui rendre un dernier hommage », a indiqué Pr Kouamé Patrice Attogbin, président du Comité scientifique de ces obsèques. Ainsi, le ministère de l’Education nationale rendra hommage au ministre Paul Akoto Yao ancien ministre de l’Education nationale, le mardi 4 avril 2023.
Le jeudi 6 avril, ce sera autour du ministère des Affaires étrangères de saluer la mémoire de l’émérite ambassadeur que fut Paul Akoto Yao. Une veillée académique est prévue à l’Université de Cocody, le mercredi 12 avril. Ce sera l’occasion à en croire le conférencier que le monde académique va retracer la riche carrière académique de l’illustre disparu.
Après ces différentes étapes, la levée du corps est prévue pour le vendredi 14 avril 2023 à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’IVOSEP. Avant le transfert du corps à Oualèbo dans la sous-préfecture de Sakassou, une escale est prévue au Palais de l’Assemblée nationale où la représentation nationale va rendre hommage à l’ex député de Sakassou et ex vice-président de l’Assemblée nationale. Après le Parlement, un hommage politique est prévu au siège du PDCI à Cocody.
Là, le ministre Paul Akoto Yao fera son ‘’dernier Bureau politique du PDCI-RDA’’. Une veillée religieuse et traditionnelle est prévue dans la soirée du vendredi 14 avril suivie de l’inhumation à Oualèbo, le samedi 15 avril dans la plus stricte intimité familiale.
JEROME N’DRI