Abidjan, L’accès à l’information s’avère capital pour garantir l’opération de propriété et de sécurisation des terres, a souligné le président de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP), Kébé Yacouba. Il s’exprimait au cours la 4ème édition de la tribune d’échange dénommée ‘’Les rencontres de la CAIDP’’, mardi 28 mars 2023 à Abidjan.
Cette 4ème édition des "Rencontres de la CAIDP" répond au besoin de permettre aux participants de comprendre les rôles, missions et actions de l’Agence foncière rurale (AFOR), dans la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Pour Kébé Yacouba, communiquer les documents d’intérêt public à ceux qui en font la demande, n’est pas qu’une simple obligation légale qu’impose la loi d’accès à l’information. « C’est une contribution à la paix, à la vérité et à la réconciliation », a-t-il expliqué.
L’expert de l’Agence foncière rurale (AFOR), Hoguié Brice N’cho, a partagé des résultats enregistrés dans la mise en œuvre de la Politique foncière rurale (PFR). Il a indiqué qu’avant l’AFOR, la Côte d’Ivoire était à 5 671 certificats fonciers établis. Aujourd’hui, le mqys en est à 23 425 certificats établis.
Selon lui, le domaine foncier rural constitue un patrimoine national auquel toute personne physique ou morale peut accéder. Seuls l’État, les collectivités publiques et les personnes physiques ivoiriennes sont admis à en être propriétaire foncier.