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Politique Publié le dimanche 11 juin 2023 | AIP

Côte d’Ivoire-AIP/ Affaire Gbagbo - CEI: Myss Dogo annonce la fin des incompréhensions entre les autorités et la chefferie de Gagnoa

© AIP Par dr
Côte d’Ivoire-AIP/ Affaire Gbagbo - CEI: Myss Dogo annonce la fin des incompréhensions entre les autorités et la chefferie de Gagnoa

Gagnoa, 11 juin 2023 (AIP)- La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a annoncé, dimanche 11 juin 2023, devant la presse à Gagnoa, la fin des incompréhensions entre la chefferie traditionnelle et les autorités locales au sujet de l'affaire qui oppose l'ex-président de la République, Laurent Gbagbo et la Commission électorale indépendante (CEI).


Selon Mme Dogo, « tout est rentré dans l’ordre » entre la chefferie et les autorités de la région et du pays, concernant une déclaration faite par le président du Conseil départemental des chefs de villages de Gagnoa, Boga Sivori, dans laquelle il indiquait suite à une assemblée générale des chefs, que ces derniers demandaient la réintégration du nom du président Laurent Gbagbo, sur la liste électorale 2023, de laquelle il venait d’être radié par la CEI, pour « braquage de la BCEAO ».


« Le rôle de nos chefs n’est pas de descendre dans la vie politique, mais bien de veiller à ce que notre pays et notre région demeurent en paix », a-t-elle déclaré, au sortir d’une rencontre tenue une heure avant, au bureau du préfet de région du Gôh, avec l’ensemble des membres du bureau du conseil des chefs de village.


« Ils l’ont dit eux-mêmes tout à l'heure, qu’il y a eu une sortie de route », a fait savoir la cadre de Gagnoa, précisant avoir été invitée par la chefferie elle-même, pour prendre part à la rencontre d’échanges.


Myss Belmonde a donné « l’assurance » au président de la République que la chefferie de Gagnoa reste « disponible » pour le président de la République. Ils restent dans leurs tenues et apparats de chefs, vu qu’ils savent ce qu’est un chef, et l’importance que le président de la République accorde à la chefferie et à la royauté.


« Je vous donne ma parole que tout est rentré dans l’ordre », a insisté la ministre.


Député élue du département de Gagnoa, elle a expliqué que la chefferie a bien compris et comprend bien la place de la chefferie dans la République. « Il n’y a aucune animosité, aucune opposition entre les chefs de Gagnoa et le président de la République », a-t-elle insisté, avant de rappeler que les débats se sont tenus à la demande de la chefferie de Gagnoa.


Elle a confirmé que la chefferie de Gagnoa, est en pleine « synergie » avec le gouvernement et avec les actions menées par le président de la République, et soutenu que les chefs entre eux, se sont parlé. Elle a ajouté que les membres du bureau du collectif des chefs de village, conduit par leur président Boga Sivori, lui ont demandé de transmettre un message au Chef de l’Etat, dans lequel ils réaffirment leur présence » aux côtés de la République et leur « disponibilité à accompagner » les actions du président Alassane Ouattara.


Le Conseil départemental des chefs de villages de Gagnoa avait invité lors d’une conférence de presse tenue le 25 mai à Gagnoa, le président Alassane Ouattara, à échanger avec ses prédécesseurs, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, sur la radiation de ce dernier de la liste électorale, par la CEI.


« Tous sont au soir de leur vie politique. Qu’ils nous offrent la paix en héritage », avait confié le président dudit conseil, Tchiffy (Chef en langue locale Bété) Boga Sivori, chef du village de Gnalégribouo, au sortir de l’assemblée générale des chefs de village du département, tenue quelques heures plus tôt, au centre culturel ‘Bowuéli’ de Garahio.


Il avait invité le chef de l’Etat à « agir au nom de la paix », assurant que l’initiative de cette rencontre entre les trois « grands leaders » politiques de Côte d’Ivoire peut aider à apaiser les cœurs des ivoiriens. Selon lui, la décision de la CEI est source de tension et ne favorise pas l’esprit de réconciliation et d’amour pour la patrie.


« Je précise que nous n’intervenons pas parce que le président Gbagbo, fils de Gagnoa, est notre sujet, mais parce qu’il s’agit de l’intérêt de la Côte d’Ivoire », avait dit le nouveau chef des chefs du département.


(AIP)


dd/fmo 

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