Abidjan - Trois conditions sont obligatoires pour la validation des listes de candidatures aux élections locales du 2 septembre 2023, annonce le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
L'information a été donnée lors d'une rencontre d’information et d’échanges organisée le mardi 20 juin 2023 à l’espace Latrille Event à Cocody, entre le président de la CEI, les partis politiques et les futurs candidat(e)s sur les modalités relatives aux scrutins.
La rencontre s’est articulée autour de trois points, à savoir le quota des 30% de femmes dans les assemblées élues, le découpage administratif, et la répartition des conseillers dans les départements et au sein des régions.
Sur le quota des 30% de femmes sur la liste, trois ordres juridiques encadrent cette disposition, selon Coulibaly-Kuibiert. En outre, il a indiqué que l’alternance du genre sur la liste doit être respectée.
« L’alternance va consister à faire suivre, l’un après l’autre ou l’une après l’autre candidature de sexe contraire, ou faire suivre deux candidatures de même sexe et la troisième de sexe contraire. Le non-respect de cette loi invalide la liste », a-t-il expliqué.
Concernant le découpage administratif, le président de la CEI a informé que pour l’échéance de 2 septembre 2023, l'institution tiendra compte du décret de 2010. Ainsi, certains villages et quartiers seront rattachés à leurs entités prévues dans ce décret.
Une mission de la Commission électorale indépendante sera à cet effet, menée dans toutes les localités du pays à partir du mercredi 21 juin 2023 pour informer le corps préfectoral sur cette disposition.
S’agissant de la répartition des conseillers dans les différents départements, Coulibaly-Kuibiert a indiqué que la composition du nombre numérique des conseillers dans les régions n’est pas l’œuvre de la CEI. Ainsi, les partis doivent faire leur liste sur la base de la répartition fixée par le ministère de l’Intérieur.
ks/cmas