La construction du port sec de Ferkessédougou est favorablement ressentie par la population, à travers notamment la création d'emplois pour les jeunes et la vente de marchandises et de nourriture sur le site sans oublier le recasement des populations des villages déguerpis.
Ce projet de construction du port sec est le fruit du partenariat entre la Chine et la Côte d'Ivoire. Il a été officiellement lancé par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, représentant le Premier ministre Patrick Achi, le 21 mai 2021.
Avec le démarrage des travaux du port et d'autres infrastructures qui sortent peu à peu de terre, plusieurs jeunes de Ferkessédougou sont recrutés pour les premiers emplois d’électricité, de construction de bâtiment et de soudure.
Plus d’une centaine de jeunes du département de Ferkessédougou travaillent sur le site. L’aboutissement du projet verra la création d’au moins 71 000 emplois directs et indirects, a-t-on appris.
« Ce sont, pour l’heure, des emplois qui nous permettent de ne plus être oisifs et nous subvenons à nos petits besoins », se réjouit Souleymane, travailleur contractuel sur le site du port sec.
La collaboration entre les travailleurs ivoiriens et chinois est au beau fixe, malgré quelques petites frictions liées à l’accomplissement de certaines tâches.
Sur le site du recasement des villages, d’une superficie de 732 ha, des emplois directs dans les domaines de la soudure, de la chaudronnerie, de la construction bâtiment se créent régulièrement.
A ceux-ci s'ajoutent la vente de repas et autres mets qui constituent des opportunités de revenus pour les jeunes filles.
Le projet du port sec de Ferkessédougou est structuré autour de trois principales composantes, à savoir la construction d’un terminal d’import-export, la réalisation d’un dépôt d’hydrocarbures d’une capacité de 61 000 m3, la construction d’un abattoir régional et d’un marché à bétail.
Le président du conseil régional du Tchologo, Téné Birahima Ouattara et le ministre des Transports, Amadou Koné, ont effectué, le 16 septembre 2022, une visite de cette infrastructure dont le coût est estimé à 254,172 milliards de FCFA. Lest travaux de construction s’étendent sur une période de 30 mois.
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