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Société Publié le mercredi 25 octobre 2023 | AIP

Des pays côtiers africains revisitent les accords de pêche conclus avec d’autres continents (COMHAFAT)

© AIP Par DR
La Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT)
La Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) revisite des accords conclus avec des pays d’autres continents, en vue de tirer meilleur profit de la filière marine en Afrique.

La Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) revisite des accords conclus avec des pays d’autres continents, en vue de tirer meilleur profit de la filière marine en Afrique.


A cet effet, un atelier régional sur les accords d’accès aux ressources halieutiques des Etats côtiers riverains de l’Atlantique se tient mercredi 25 et jeudi 16 octobre 2023 à Seen Hôtel sis à Abidjan Plateau.


Président de la COMHAFAT, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a engagé les parties prenantes à tracer la voie pour une pêche en Afrique qui soit durable, équitable, respectueuse de l’environnement et bénéfique pour tous.


« Les accords de pêche conclus entre les pays africains et diverses nations, principalement européennes, asiatiques et autres, sont établis dans le but de permettre à leurs flottes de capturer des poissons dans nos eaux territoriales. (…)


En contrepartie de cet accès aux ressources halieutiques, ces pays assurent des paiements périodiques aux pays africains, créant ainsi une source de financement stable sur plusieurs années », situe Sidi Touré.


Cependant, pour certains, ces accords contribuent à la surpêche et à la détérioration des ressources marines et pour d’autres, ils posent la question de l’insuffisance de retombées

économiques pour les pays africains. « Ces accords, s’ils sont négociés de manière transparente et équitable, pourraient offrir des avantages économiques significatifs aux pays

hôtes », relève le ministre.


Pour ce faire, explique le secrétaire exécutif de la COMHAFAT, Abdelouahed Benabbou, l’atelier va répondre au besoin d’évaluer et de mesurer les impacts économiques, sociaux et environnementaux résultant de la conclusion de tels accords, se concentrera sur les enjeux majeurs liés aux accords de pêche en Afrique.


Il examinera les types d’accords de pêche conclus par les États côtiers africains et explorera les motivations qui les sous-tendent ainsi que le partage des connaissances et des technologies entre les pays partenaires.


Il planchera sur l’intégration de mesures de gestion durable des ressources halieutiques, les intérêts des communautés locales, la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation des accords, entre autres.


Quant au Représentant du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-BIRA), Obinna Anozie, il a exalté le Memorandum d’entente conclu entre la

COMHAFAT et l’organisation continentale, saluant le thème de cette rencontre régionale qui cadre avec sa Stratégie de l’économie bleue inscrite dans l’Agenda 2063.


Créée en 1989, la COMHAFAT est une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 pays allant du Maroc à la Namibie. Son siège est basé à Rabat, au Maroc.

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