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Économie Publié le vendredi 22 septembre 2023 | Le Nouveau Réveil

Ressources animales et halieutiques / Ahmed Cissé président de la CGECI, au ministre Sidi Tiémoko Touré : « Le secteur privé peut contribuer à relever notre PIB »

Ressources animales et halieutiques / Ahmed Cissé président de la CGECI, au ministre Sidi Tiémoko Touré : « Le secteur privé peut contribuer à relever notre PIB »
© Le Nouveau Réveil Par DR
Le Président de la CGECI, Ahmed Cissé

Le ministre Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, était l’invité du Forum de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommé (FOCUS PND) qui s’est tenu hier jeudi 21 septembre 2023. Cette initiative est destinée à présenter aux entreprises les principaux projets de l’Etat ivoirien aux fins de susciter leurs intérêts à investir dans lesdits projets. 


« La tribune du Patronat destinée aux échanges entre les membres du Gouvernement et le secteur privé, sur les projets et programmes inscrits dans le Plan National de Développement 2021-2025 » a tenu à préciser le président de la CGECI, Ahmed Cissé. Plantant le décor de cette tribune, il a révélé l’importance des ressources halieutiques et animales dans l’économie ivoirienne. 


Puis il a insisté sur l’importance de l’appui du secteur privé à aider l’Etat dans sa dépendance de l’extérieur. Car selon le président de la CGECI Ahmed Cissé, « Les importations de denrées animales coûtent à la Côte d'Ivoire plus de 400 milliards de FCFA par an. 


Plus largement, le pays a dépensé 1.000 milliards de FCFA pour importer des denrées alimentaires en 2021, malgré ses sols fertiles, ce qui équivaut à 10% de son budget national. Pour inverser cette tendance, le Plan national de développement 2021-2025 a prévu d’ouvrir plusieurs chantiers dans ce département ministériel. 


Le secteur privé ivoirien peut contribuer fortement à relever substantiellement la part des ressources animales et halieutiques dans notre PIB et accélérant ainsi la transformation structurelle de notre Economie » a-t-il recommandé. Axant son intervention sur 5 points qui sont entre autres les potentialités du secteur, la politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), Mesures et instruments d’aide à l’investissement privé, poches d’investissements du secteur. 


Il a, d’entrée, reconnu que le secteur des ressources animales et halieutiques « est sous-exploité et constitue une réelle opportunité d’investissements, surtout face aux déficits de couverture des besoins par la production nationale. 


En effet, la production nationale ne couvre que : 44% des besoins en viande (Bovins, ovins, caprins et volaille…), 19,1% des besoins en lait ; 16% des besoins en produits halieutiques. » Pour relever le défi, le gouvernement a mis en place une politique qui couvre la période 2021-2025. 


D’un coût global évalué à mille quarante-neuf milliards quatre cent quarante-deux millions six cent quarante-trois mille six cent quatre-vingts (1 049 442 643 680) de FCFA, la politique nationale en la matière (PONADEPA) nécessite d’importants financements pour l’atteinte des objectifs visés. La contribution du secteur privé est estimée à 629 665 586 208 F CFA soit 60%. 


« Malgré l’important potentiel dont elle dispose, la Côte d’Ivoire reste tributaire des importations massives de denrées animales et d’origine animale. Ainsi pour pallier cette problématique, plusieurs investissements doivent être réalisées notamment par le secteur privé » a affirmé le ministre Sidi Touré.


JEAN PRISCA

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