Dans le cadre de sa tournée d’animation et de sensibilisation sur la mobilité, l’Autorité de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA) a eu une importante réunion avec les transporteurs de Grand-Bassam et Bonoua, considérée comme la zone 5. Edouard Mockey, 1er adjoint au maire de Grand-Bassam, également président du Groupe de travail de la mobilité (GTM) au niveau de Grand-Bassam, a salué les efforts déployés par l’AMUGA. Il a fait une doléance. Celle de l’aménagement du carrefour MTN, qui fait courir de gros risques d’accidents aux automobilistes, à l’entrée de la ville de Bassam. Représentant le directeur général de l’AMUGA, Tidiane Kamagaté a posé la problématique de la mobilité qui « est devenue une préoccupation majeure dans nos villes. » Et les défis, a-t-il dit, « sont nombreux, notamment la congestion routière, la pollution atmosphérique, les accidents de la circulation routière, l’inefficacité des réseaux de transports publics. » Face à ces enjeux, il a estimé qu’il est « essentiel que nous agissions ensemble pour trouver des solutions durables et adaptées à nos besoins. » D’où l’utilité de telles rencontres qui battent en brèches cette maxime qui dit : « ce qui est fait sans moi est contre moi » et de mettre un point d’honneur à cette autre maxime : « ce qui est fait avec moi, est pour moi. »
Des présentations ont été faites pour édifier sur le permis à points, le taux d’accidents, les réponses du Gouvernement pour une meilleure mobilité urbaine. Des transporteurs ont relevé des défaillances, notamment le manque de panneaux de signalisation de radars alors qu’il y a une dizaine de radars entre Grand-Bassam et Abidjan. Le payement des infractions dont ils se sont déjà acquittés, car les ordinateurs des Unités mobiles de contrôle, selon eux, les affichent de nouveau, l’éclairage de l’ancienne voie Abidjan/Grand-Bassam et celle de Bassam -Bonoua qui sont aujourd’hui des zones habitées etc. Quant aux responsables de l’AMUGA, ils ont déploré la léthargie dont fait preuve le GTM de Grand-Bassam qui, jusqu’en cette fin d’année, n’a pas encore remonté à leur niveau, leurs propositions pour améliorer la mobilité urbaine.
DIARRASSOUBA SORY