Un débat d'idées dédié aux mémoires de l'esclavage en Côte d'lvoire s'est tenu dans la soirée du vendredi 1er décembre 2023 à l'institut français de Côte d’Ivoire, a constaté Abidjan.net sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Ces échanges qui ont été organisés par l'ambassade de France en Côte d'Ivoire et l'institut français de Côte d'Ivoire, ont été animés par Jenny Mezile, une danseuse chorégraphe, Gildas Bi Kakou, historien à l'université de Nantes, Hélène Kienon-Kaboré, archéologue à l'université Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan et Coulibaly Dognima, historien à l'université Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan.
Ce débat intervient à l'occasion de la journée internationale pour l'abolition de l'esclavage célébrée chaque année le 02 décembre.
"Il faut faire la distinction entre l'esclavage transatlantique et l'esclavage intérieur. Nos ancêtres ont véritablement joué un rôle dans le commerce d'esclaves. Il y a des réalités historiques qu'il ne faut pas se cacher", a estimé l'historien Dognima Coulibaly.
Selon lui, l'esclavage se transmettait de façon " chromosomique" ( par le sang)..
Poursuivant, M. Coulibaly a fait savoir qu'à l'origine, les africains ne vendaient comme esclaves que des repris de justice.
Pour sa part, l'archéologue Hélène Kienon-Kaboré a précisé que l'esclavage remonte vers 1700 et s'est achevé vers 1820.
" On avait en Côte d'Ivoire des royaumes côtiers qui était des royaumes négriers ", a ajouté la chorégraphe Jenny Mezile.
Ce débat d'idées sur l'histoire de l'esclavage en Côte d'Ivoire , a été suivi d'un spectacle de danse contemporaine sur l'esclavage.
L.Barro