La Côte d'Ivoire veut être un acteur majeur dans la promotion de la croissance verte en Afrique. Elle a pris part au premier Sommet sur l'économie verte en Afrique qui s'est tient du 21 au 24 février 2024 au Cap, en Afrique du Sud. Organisé par la Commission de l'Union Africaine, il a réuni plus de 500 participants, dont des représentants de 37 pays, des experts, des journalistes et des acteurs du secteur financier et de l'investissement.
Cet événement a pour objectif de faire connaître les initiatives et les opportunités dans le domaine de l'économie verte sur le continent.
La délégation ivoirienne, conduite par le ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Monsieur Jacques Assahoré Konan, a présenté les initiatives et les ambitions du pays en matière de croissance verte, notamment dans les secteurs du transport, de l'agriculture et de l'énergie.
A cet égard, le ministre a présenté la note conceptuelle du projet de transport à faibles émissions, d'un montant total de 240 millions de dollars, pour lequel un co-financement en dette de 50 millions de dollars est recherché.
Ce projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport, qui représente 36% des émissions totales du pays, en développant des solutions de mobilité durable, telles que le transport en commun, le transport fluvial, le covoiturage, le vélo et la marche. Il contribuera également à améliorer la qualité de l'air, la sécurité routière, l'inclusion sociale et la création d'emplois.
Il a également eu plusieurs rencontres et audiences visant à renforcer la coopération avec les partenaires internationaux.
« Le pays bénéficiera de l'appui et de l'expertise de ces institutions pour l'identification, le montage et le financement de projets d'économie verte », a déclaré le Ministre.
L'Afrique est un continent qui fait face à de nombreux défis, tels que la pauvreté, les conflits, les maladies et les effets du changement climatique.
Face à ces défis, le berceau de l’humanité a choisi de se tourner vers la croissance verte, c'est-à-dire une croissance économique qui respecte l'environnement, qui réduit les émissions de gaz à effet de serre, qui préserve les ressources naturelles et qui favorise l'inclusion sociale.
C’est dans ce cadre que le projet de Plan d'action pour la relance verte de l'Union Africaine (AU-GRAP) a été adopté. Il vise à mobiliser 25 milliards de dollars pour soutenir 15 pays africains dans la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat.
L'Afrique pourrait produire entre 30 et 60 millions de tonnes d'hydrogène vert par an d'ici 2050, ce qui pourrait entraîner la création de 3,7 millions d'emplois et augmenter le PIB du continent de 60 à 120 milliards de dollars.