La 13ième Conférence Ministérielle s’est ouverte en plénière, le lundi 26 février 2024, à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis. Chef de la délégation ivoirienne à ce rendez-vous mondial du Commerce, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a fait la déclaration du Gouvernement de la Côte d’Ivoire sur le Commerce et le Développement durable.
Dr. Souleymane Diarrassouba n’a pas occulté les questions liées à la politique commerciale, à l’industrialisation et aux différentes marges de manœuvre pour le développement industriel. A cet effet, il s’est réjoui des discussions autour des propositions du G90.
« Nous encourageons les Membres à les intensifier et à continuer de porter une attention particulière aux préoccupations exprimées par les pays en développement et les PMA, relatives notamment à l’agriculture, à la sécurité alimentaire, au coton, aux subventions à la pêche ou au commerce électronique », a-t-il déclaré.
Evoquant la nécessité d’aligner l’approche de durabilité environnementale à l’OMC, le Ministre Souleymane Diarrassouba a réitéré les préoccupations de la délégation ivoirienne face aux mesures prises de façon unilatérale par certains membres et qui impactent négativement la compétitivité et les exportations.
A juste titre, il a invité l’ensemble des pays membres à s’inscrire résolument dans le respect des principes qui fondent l’action environnementale multilatérale, et à prendre en compte les dimensions économique et sociale, notamment la juste rémunération des producteurs, qu’il présente comme le maillon faible de la chaîne de valeur.
« Nous appelons à privilégier des approches concertées, intégrant notamment le partage d’expériences et le transfert de technologies, en vue d’améliorer l’efficience et la résilience de nos systèmes production et schémas de réponse aux défis environnementaux », a soutenu le chef de la délégation ivoirienne. Dans la foulée, il a souhaité que les membres de l’Organisation Mondiale du Commerce se réfèrent aux fondements de l’organisation basés sur des règles et dirigée par ses Membres.
Le Ministre du Commerce et de l’Industrie a plutôt invité à construire une architecture de règles multilatérales plus inclusives, qui prennent en compte les différences de niveaux et de capacités entre membres, qui s’attachent à corriger les déséquilibres, à résoudre les inégalités, et qui favorisent l’intégration réussie des pays dans les chaînes de valeur de l’industrie et du commerce mondiales, tout en impactant positivement l’emploi des jeunes, les revenus et la vie des populations.
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