Abidjan- L’Ambassadeur de la Suisse en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lugon- Moulin a procédé à la clôture du projet ‘’gestion des frontières en Côte d’Ivoire’’ (ICMPD), mardi 12 mars 2024, lors d’une cérémonie à Abidjan.
Ce projet qui a duré 22 mois ((juin 2022-mars 2024) a permis de soutenir le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité par le renforcement de ses capacités en matière de lutte contre la fraude documentaire, dans les régions frontalières, aux différents Points de passage frontaliers (PPF) et commissariats mixtes et au sein des écoles de police.
Il a servi à la fourniture d'équipements pour faciliter les opérations quotidiennes et soutenir la Commission nationale des frontières à la sensibilisation à la bonne gouvernance des frontières et à la dissémination de la politique nationale de gestion intégrée des frontières.
Rappelant que ce projet s’inscrit dans le cadre de trois accords signés entre le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé à Berne avec son homologue Suisse, la diplomate Suisse en Côte d’Ivoire s’est réjouie des résultats de la première phase du projet en Côte d’Ivoire.
Pour préserver les acquis, elle a annoncé le lancement de la deuxième phase du projet ‘’gestion des frontières en Côte d’Ivoire’’ soulignant que les contours seront précisés en fonction des recommandations de la phase une notamment sur les questions de la formation.
Le secrétaire exécutif de la Commission nationale de gestion des frontières, Djakaridja Konaté a exprimé sa satisfaction d’avoir réellement bénéficié dudit projet.
« Le projet a soutenu deux ateliers très importants pour nous. L’atelier de pré-validation et de validation mais il a permis la mobilisation de personnes ressources de la sous-région pour participer à une rencontre importante à Abidjan. Le projet nous a permis de prendre part à des forums internationaux au Ghana et en Turquie », a expliqué M.Konaté.
La cheffe de projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire « ICMPD’’, Mme Natalija Spunjini a souhaité que les acquis du projet soient préservés pour permettre aux agents d’immigration et les agents aux frontières d’être en mesure d’intercepter, d’examiner et d’analyser les documents frauduleux.
Au nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Conseiller diplomatique et de la Coopération internationale, le général Seydou Touré exprimé sa gratitude à la Confédération suisse pour le financement du projet qui a été très bénéfique à la Côte d’Ivoire.
Il a révélé que la mise en œuvre du projet a permis en 2023 aux forces de sécurité de saisir 22 faux passeports européens.
« Nous souhaitons que la deuxième phase annoncée soit dans le prolongement de la première phase pour nous aider à construire nos frontières aux standards internationaux. Il faut que l’équipement suive également », a-t-il souhaité.
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