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Société Publié le lundi 18 mars 2024 | AIP

Vers le renforcement de la surveillance multisectorielle des maladies zoonotiques à l’interface Homme-Animal-Environnement

© AIP Par DR
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré

Des acteurs de la santé humaine, de la santé animale, de la santé environnementale et des parties prenantes à la plateforme « Une Seule Santé » ont planché sur le renforcement de la surveillance et le suivi du risque des zoonoses à l’interface Homme-Animal-Environnement.


Cet atelier a été organisé du 13 au 15 mars 2024 à l’hôtel Suprême de Grand-Bassam par le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), en collaboration avec la plateforme « Une Seule Santé » et AFROHUN, à travers le projet STOPSPILLOVER financé par l’USAID.


En procédant à l’ouverture de l’atelier, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré a rappelé qu’au cours des dix dernières années, le continent africain et particulièrement la sous-région a enregistré une grosse épidémie de fièvre à virus Ebola au Liberia, en Sierra Léone et en Guinée, ainsi que des épidémies de fièvre Lassa et très récemment des cas Crimée Congo au Sénégal.


« La lutte contre ces zoonoses doit reposer sur une approche holistique, c’est-à-dire une bonne collaboration multisectorielle et pluridisciplinaire. De ce fait, les secteurs de la santé humaine, de la santé animale et environnemental partagent ainsi la responsabilité de la lutte contre les zoonoses, et doivent coordonner leurs actions à travers une approche appelée “une Seule Santé” », a justifié le ministre Sidi Touré.


Aussi, cet atelier de renforcement de la surveillance et du suivi du risque des zoonoses à l’interface homme-animal-environnement s’inscrit-il dans la vision de lutte durable contre les zoonoses qui sont transmissibles de l’animal à l’homme et vis-versa.


Pour Sidi Touré, la surveillance, la détection précoce et la riposte rapide restent des alternatives crédibles pour éliminer ces pathologies.


L’atelier a donc été une occasion pour les 53 participants de présenter le cadre de collaboration multisectorielle pour la surveillance et le suivi des risques liés aux maladies zoonotiques à l’interface Homme-Animal-Environnement ; d’analyser la situation actuelle afin de dégager les écarts, défis et opportunités ; de discuter de la mise en place du cadre national pour l’évaluation conjointe des risques liés aux maladies zoonotiques tel que proposé par la FAO, OMS et OIE.


Ce fut également le lieu d’identifier les obstacles et proposer des solutions afin d’assurer une collaboration et une coordination multisectorielle efficace pour la surveillance et le suivi des risques zoo- sanitaires aux interfaces Homme-Animal-Environnement; de définir une feuille de route pour un système coordonné de surveillance et du suivi des risques zoo-sanitaires aux interfaces Homme- Animal-Environnement; et de parvenir à un consensus sur l’intégration des initiatives « STOP Spillover » dans les systèmes de surveillance et du suivi zoo-sanitaire des maladies aux interfaces Homme-Animal-Environnement.


Au terme des travaux, une feuille de route consensuelle pour le renforcement de la surveillance multisectorielle et le suivi des risques liés aux maladies zoonotiques à l’interface Homme-Animal- Environnement a été élaborée.

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