Le ministre du commerce et de l’industrie a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation du plan d’actions de la stratégie nationale du commerce électronique de la côte d’ivoire, le lundi 24 juin 2024 au plateau. Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du gouvernement de relever le défi du développement du commerce électronique.
« la mise en œuvre effective de cette stratégie présente plusieurs enjeux importants, notamment (1) l’amélioration de la visibilité et le renforcement de la compétitivité des entreprises du secteur, et même de l’industrie ivoirienne à travers l’accroissement la production ; (2) la création d’emplois pour les femmes et les jeunes ; (3) la promotion des produits « made in cote d’ivoire » favorisant les exportations ; (4) l’amélioration de l’expérience client en ligne avec une augmentation de la consommation », a indiqué dr. Souleymane diarrassouba.
Puis, il a rappelé l’enjeu du développement de ce type de commerce en côte d’ivoire, d’autant plus qu’il contribue à l’amélioration de l’accès à internet et aux ressources technologiques et à l’utilisation des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle, l’adressage des rues, la sécurisation des transactions en ligne et le financement des startups.
Le ministre souleymane diarrassouba a rappelé la nécessité de développer le secteur du commerce électronique, afin de saisir l’énorme opportunité qui profile avec l’opérationnalisation de la zone de libre-échange continentale africaine (zlecaf) avec plus de 1,3 milliard de consommateurs, dont 40% utilisent internet, soit plus de 500 millions d’internautes sur les 3,7 au niveau mondial.
En côte d’ivoire, a-t-il poursuivi, les études estimaient, en 2022, à plus de 11 millions les internautes dont 5 millions actifs sur les réseaux sociaux, ce qui représente un marché virtuel intérieur important, avec un panier moyen d’achat en ligne estimé maintenant à plus de 35 000 fcfa.
Ce qui montre le dynamisme du secteur dans le pays. A la clef, une variété d’offres en ligne de différents domaines d’activités dont la restauration, le transport et l’artisanat. Cet atelier a enregistré la présence des principaux acteurs de l’écosystème numérique dont la représentante de la cnuced, du royaume des pays-bas, du système des nations unies et du ministère de l’economie numérique.
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