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Économie Publié le vendredi 28 juin 2024 | Le Nouveau Réveil

Coopération et diversification économique Une délégation congolaise s’inspire de l’expérience du VITIB

Une délégation Congolaise conduite par Servais Packa, directeur général de la Diversification économique séjourne en Côte d’Ivoire. Mardi 18 juin 2024, elle a eu une importante séance de travail au VITIB, la zone franche à Grand-Bassam.


L’objectif de cette mission, voir comment les Ivoiriens ont orienté leur management organisationnel et transformationnel, envisager des partenariats ou cadre de travail etc. « Nous sommes venus ici pour apprendre de vos expériences.


La Côte d’Ivoire se caractérise par un pas de géant. C’est un modèle qu’il faut regarder avec de grands yeux » a déclaré M Servais Packa, avant d’ajouter que sa délégation voudrait savoir l’apport du VITIB dans la création d’emplois.


Mebeti Dosso, directeur général du VITIB et ses collaborateurs Yankey Auguste, directeur d’Exploitation, Mensah Emma, chef de service du Guichet unique et agrément, Nicaise Douka, chef du service Communication et marketing ont entretenu la délégation congolaise. Une présentation sur PowerPoint, commentée par Yankey Auguste, a édifié la délégation congolaise.


Car elle a révélé la loi créant Vitib en 2004, les trois blocs de terrain qui constituent cette zone franche (54 hectares, 222 hectares et 382 hectares…), les avantages fiscaux (0% d’impôt, 0 % de taxes sur l’eau, l’électricité, les produits pétroliers), les avantages douaniers (0% de droits de douanes et taxes…). Yankey Auguste a fait savoir que 75 entreprises sont installées au VITIB.


Il a égrené les perspectives avec la construction de la zone administrative et surtout la ville Smart-city qui comprendra entre autres, une zone résidentielle et commerciale, une université dédiée aux technologies, une grande clinique internationale. Mme Mensah Emma a, pour sa part, indiqué que le VITIB a permis la création de 4500 emplois directs et indirects.


Se disant « très satisfait », le chef de la délégation congolaise a souhaité la signature d’un protocole qui pourrait permettre aux deux parties de faire des échanges d’investisseurs et de produits à écouler.


DIARRASSOUBA SORY

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