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Économie Publié le vendredi 12 juillet 2024 | AIP

Plus de 246 orpailleurs semi-industriels et artisanaux régularisés (CNS)

© AIP Par DR
Un couple d`orpailleurs clandestins victimes d`une intoxication alimentaire près de Niangbo

Le Conseil national de sécurité (CNS), réuni jeudi 11 juillet 2024 au palais présidentiel sous la présidence du chef de l’État, Alassane Ouattara, a annoncé la régularisation administrative de 246 orpailleurs semi-industriels et artisanaux, permettant une augmentation de la production nationale d’or de près de 19 milliards de francs CFA entre 2021 et 2023.


Le CNS s’est également félicité des excellents résultats obtenus dans la lutte contre l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire.


Selon le secrétaire exécutif du CNS, Fidèle Sarassoro, ces résultats remarquables sont le fruit des actions menées par le Groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal (GS-LOI), établi en 2021, ainsi que par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI). Une base avancée de cette brigade a été mise en place en janvier 2024 à Noé par le ministère des Eaux et Forêts, dans le but de lutter contre la pollution des fleuves transfrontaliers Tanoé et Bia, entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.


Par ailleurs, le CNS a souligné que plus de 1 600 individus ont été interpellés, plus de 900 sites d’orpaillage illégal ont été démantelés, et de nombreux équipements ont été détruits, incluant près de 4 200 dragues, 4 000 concasseurs, 1 800 motopompes, et plus de 69 000 abris de fortune. Des saisies comprenant environ 900 millions de francs CFA, 20 kilogrammes d’or, ainsi que divers autres matériels dont 1 400 motopompes et 315 pelleteuses ont également été effectuées.


Néanmoins, le CNS déplore les nombreuses difficultés auxquelles font face le GS-LOI et la BSSI dans l’exercice de leurs missions, notamment l’hostilité de certaines populations locales, favorables à l’orpaillage illégal.


À cet égard, le président de la République, Alassane Ouattara, a donné instruction au Premier ministre ainsi qu’à tous les ministres concernés, y compris les ministres-gouverneurs, de prendre rapidement des mesures appropriées pour sensibiliser davantage les populations locales, en collaboration avec la chambre nationale des rois et chefs traditionnels ainsi que les autorités locales, et de mettre en œuvre de manière diligente le dispositif de surveillance des fleuves Tanoe et Bia, en coopération avec le Ghana.


bsp//fmo

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