Une Table ronde a été organisée, hier, à l’Hôtel Sofitel en vue de mobiliser des ressources et développer la filière riz. Les partenaires techniques et financiers présents ont tous promis d’accompagner la Côte d’Ivoire à atteindre l’autosuffisance en riz et même exporter au besoin. Ce projet est soutenu par une stratégie nationale de développement de la filière riz sur la période 2024-2030 mise en place par le ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières (SNDR 2) estimé à plus de 331 milliards de francs Cfa.
« Le financement de la SNDR 2024-2030 et sa mise en œuvre effective contribueront assurément à faire de la Côte d’Ivoire, un modèle en matière de souveraineté alimentaire, à travers la couverture totale des besoins nationaux en riz de bonne qualité, en quantité suffisante et à des prix accessibles, à partir de la production locale. C’est pourquoi, nous comptons sur la contribution de tous, partenaires techniques et financiers, ainsi que secteur privé et secteur bancaire, afin de disposer des ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la nouvelle SNDR », a indiqué le ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Une requête bien reçue par les partenaires techniques et financiers. « Nous allons combler la gap », a promis Ousmane Diagana, vice-président de la Banque Mondiale chargé de la région Afrique. Le Premier ministre Robert Mambé présent à cette table ronde a souligné l’importance de riz en Côte d’Ivoire et ailleurs au regard de sa consommation. Le potentiel de production de la Côte d’Ivoire est estimé à environ 3 millions de tonnes de riz blanchi pour une consommation d’environ 2, 4 millions de tonnes. C’est dire que nous devons être autosuffisant rapidement et même devenir exportateur de riz », a-t-il recommandé.
DJE KM
In Le Nouveau Réveil / Mardi 09 Juillet 2024 - N°6648