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Société Publié le vendredi 9 août 2024 | Le Nouveau Réveil

Vie chère, drogue, conflits fonciers, orpaillage illégal, cohésion sociale… : Coulibaly Gando, préfet de Yamoussoukro : « Ce sont les défis qu’il nous faut relever... »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d`Ivoire

L’an 64 de la Côte d’Ivoire a été célébré par les populations de la capitale ivoirienne, Yamoussoukro. Outre le défilé civil et militaire qui a meublé cette commémoration, le discours du préfet de Région, préfet de département de Yamoussoukro, était très attendu. Des sujets importants, qui rythment le quotidien des populations Yamsoises et partant ivoiriennes, ont été abordés. Il s’agit de la vie chère, l’insécurité avec la drogue qui pullule partout, l’orpaillage clandestin ou illégal, les nombreux conflits fonciers et de chefferie etc. etc.


Abordant la question de l’insécurité, il a salué l’action des Forces de défense et de sécurité, et fait cette remarque : « Les vecteurs de l’insécurité dans notre département, c’est essentiellement la drogue. La commercialisation et la consommation de la drogue. Car la drogue est à la base de l’essentiel des actes de banditisme qui sont posés çà et là. Donc nous devons nous mobiliser contre ce fléau… », a-t-il pointé du doigt ce fléau qui détruit la jeunesse ivoirienne tout comme l’orpaillage illégal. « L’orpaillage illégal, c’est vrai est partout aujourd’hui en Côte d’Ivoire mais pour nous de Yamoussoukro, nous avons une menace particulière. Les orpailleurs opèrent sur le plan d’eau du fleuve Bandama. 


Or c’est cette eau que la SODECI prend, elle la traite et elle nous sert ici à Yamoussoukro. 


A cause des activités des orpailleurs, cette eau devient de plus en plus difficile à traiter, parce que devenant très souvent de la boue… », a-t-il décrié soulignant que la situation est préoccupante si rien n’est fait : « Aidez-nous en faisant en sorte qu’aucune personne de vos villages ne soit complice de l’installation de ces orpailleurs… » Puis, le préfet hors grade s’est penché sur la cohésion sociale : « Ce sont les défis qu’il nous faut relever si nous voulons continuer notre marche sur le chemin du développement. Dans notre département, trop de conflits de chefferie, trop de problèmes pour désigner le chef de village. Il y a trop de conflits fonciers. Le tribunal de Toumodi est toujours envahi par les habitants de Yamoussoukro pour les conflits fonciers. Je voudrais interpeller, encore une fois de plus, les chefs traditionnels, les propriétaires terriens, il faut que nous fassions très attention s’agissant de la question foncière. Il faut éviter de brader les terres… », a-t-il fait remarquer tout en invitant les uns et les autres à des investissements durables, pour la postérité.


Pour finir, il a appelé à la culture de la paix pour des élections apaisées en 2025.


JEAN PAUL LOUKOU

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