Les autorités administratives et celles chargées de la protection de l'environnement de Taï ont sensibilisé les populations locales aux risques liés à la consommation de la viande de brousse, vendredi 16 août 2024 à la préfecture, en réponse aux actes de braconnage enregistrés dans le Parc national de Taï (PNT).
Le secrétaire général de la préfecture, Lansana Meïté, a rappelé la nécessité pour les acteurs de la conservation et la population de se conformer strictement aux dispositions légales en vigueur.
«En tout état de cause, notre pays, la Côte d'Ivoire, est un Etat de droit. Rien ne devrait se faire par quiconque, en dehors du cadre légal. C'est ainsi d'ailleurs qu'une fois saisie, l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) suit naturellement la procédure légale qui consiste, comme ce fut le cas dernièrement, à mettre les prévenus à la disposition de la section du tribunal de Guiglo, pour la procédure judiciaire. Il est souhaitable que nous nous en tenions à cela, d’autant que notre bien-être collectif en dépend», a affirmé Méïté.
Abondant dans le même sens que l’autorité préfectorale, le chef secteur de l'OIPR, le capitaine Jean Luc Akapéa, et la directrice régionale du Projet Chimpanzé de Taï (TCP), Voet Koro ont, l'un après l'autre, situé le contexte de l'interpellation des quatre auteurs du braconnage et de consommation de viande de brousse, dans le PNT. A en croire M. Akapéa et Mme Koro, il est interdit de manipuler ou de consommer les animaux sauvages pour éviter la transmission d'agents pathogènes responsables de maladies aussi contagieuses que mortelles, pour l'homme telle la fièvre Ebola, il y a quelques années, et présentement la Mpox (Variole du singe). Maladie, qui, comme son nom l'indique, est transmise du singe à l'homme.
Après l’arrestation de quatre agents du TCP pour braconnage et consommation de viande de brousse, le 08 août, cette sensibilisation vise à mieux informer les populations sur les dangers de ces pratiques illégales.
(AIP)