La nouvelle nous va droit au cœur. L’Abissa appartient aux sept (7) familles. Les reines mères sont là. C’est tout le peuple N’zima, d’une seule voix, qui donne son accord pour l’inscription de l’Abissa au patrimoine immatériel de l’UNESCO », s’est réjoui nanan Ouadjass, conseiller et porte-parole du roi. Il a fait cette déclaration le 31 août 2024 au Palais royal de Grand-Bassam (au quartier France) en présence du peuple N’zima et son roi, Awoulaé Amon Tanoé. C’était à l’occasion du lancement du processus d’inscription de l’Abissa au patrimoine immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Une initiative du ministère de la Culture et de la francophonie de Côte d’Ivoire à travers l’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC).
Président du Comité d’organisation de l’Abissa, Jean-Baptiste Amichia lui aussi n’a pas boudé son plaisir. Il a, pour cela, traduit sa reconnaissance à l’OIPC « Merci pour l’honneur que vous faites au peuple N’zima en décidant que les valeurs de l’Abissa soient présentées au monde entier. Le peuple N’zima est honoré de la grande décision du gouvernement ivoirien de commencer ce processus », a-t-il ajouté. Directrice générale de l’OIPC Mme N’Guessan Blanche, a rappelé que c’est la convention de 1972 qui a permis d’inscrire la ville de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’UNESCO. « Ayant fait l’inventaire du patrimoine immatériel, nous avons établi un répertoire dans lequel nous avons vu que l’Abissa fait notre fierté. Nous allons travailler pour la montrer à la face du monde. Nous sommes venus pour avoir votre consentement. Au-delà des critères, c’est qu’au terme du travail, nous ayons une participation la plus inclusive de la communauté », a-t-elle précisé.
DJE KM
In Le Nouveau Réveil / Vendredi 06 Septembre 2024 - N°6689