L’axe 1 de la Phase 1 de la campagne #En Ligne Tous Responsable s’est achevé au soir du 15 août 2024. A l’issue de ce premier axe, c’est un objectif de 6 024 personnes impactées sur un objectif initial de 7 250 personnes, soit une moyenne de 83% de personnes sensibilisées.
En effet, du 15 juillet au 15 août 2024, des équipes de campagne ont sillonné les communes d’Alépé, Dabou, Jacqueville, Azaguié, Bingerville, Anyama, Songon, y compris celles du District d’Abidjan. Quatre cibles sectorielles ont été également adressées : le centre de service civique de Bimbresso, l'INFAS, l’école de police d’Abidjan et l’INFS.
Plus de 6000 personnes impactées dans le grand Abidjan et ses environs
Cette Initiative nationale pour un environnement digital respectueux et sécurisé est menée de bout en bout avecl’USAID qui renouvelle son appui pour les prochaines étapes de formation et de sensibilisation, à l’intérieur du pays, à partir du 25 septembre 2024.
Rappelons que le lancement officiel de la Phase 1 a eu lieu le lundi 24 juin dernier, au Sofitel d’Abidjan sous le regard bienveillant du Premier Ministre, Robert BeugréMambé, adoubée du slogan "Stop au Sorcier Numérique ».
Quant au ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, il a procédé au lancement de l’axe 1 dans les communes d’Adjamé et de Koumassi. À toutes les étapes, le message a été le même, il n’a pas varié : celui d’un usage responsable des réseaux sociaux.
Il a rappelé que la campagne "En ligne tous responsable » est une initiative du Gouvernement, celle de promouvoir un environnement numérique respectueux et sécurisé, mais aussi sain et sûr pour tous les Ivoiriens.Cela dans la perspective de lutter contre les phénomènes de cyberintimidation, de cyberharcèlement et de propagation de rumeurs qui impactent gravement la jeunesse et la société dans son ensemble.
Le ministre Amadou Coulibaly invite les usagers à un usage responsable des médias sociaux
Ainsi donc, le porte-parole du Gouvernement déplore que cet outil moderne de communication pose des défis d’éthique, de sécurité et de protection de la vie privée. Pis, son usage inapproprié, a-t-il déploré, peut provoquer des psychoses sociales, des conflits et même déstabiliser des États.
Face à ces défis, a-t-il dit, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré des dispositifs législatifs et réglementaires répressifs et la création de nombreux sites de vérification d’information au niveau du corps social.
Dans la même dynamique, le gouvernement a modifié la loi du 27 décembre 2017, portant régime juridique de la Communication audiovisuelle avec une disposition qui responsabilise les internautes qui ont plus de 25 000 suiveurs, en les invitant à se conformer aux règles d’éthique et de déontologie de la Communication audiovisuelle, tout en permettant aux régulateurs de la communication audiovisuelle de saisir le régulateur des télécommunications afin de suspendre l’accès à toute plateforme qui ne retirerait pas un contenu malveillant.
Des dispositifs législatifs mis en place contre la délinquance en ligne
Également, a-t-il poursuivi, il a été adopté le 07 juin 2023, une modification de la Loi du 19 juin 2013, relative à la lutte contre la cybercriminalité en doublant le quantum de peine. Sans oublier la création d’instruments juridiques comme la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques (DITT) et la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) qui ont été créés pour permettre d’identifier et de localiser les cybercriminels qui ont tous le courage de leurs anonymats présumés afin d’engager à leur encontre, des poursuites plus rapides et plus efficaces, a-t-il ajouté.
L’état compte sur la participation active de tous les citoyens et partenaires pour la réussite de cette campagne, a-t-il confié comme message à l'équipe de formation. Son message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Tout au long de la campagne les jeunes et les femmes ont démontré leur engagement en prenant d’assaut les différentes salles de mariage des mairies. Mieux, ils ont pris l’engagement d’être des ambassadeurs pour la bonne cause.
A toutes les étapes, les différents maires ont salué l’initiative et souhaité que cela soit démultiplié dans les autres communes.
A l’instar des femmes des autres communes visitées par la caravane, la présidente des femmes du Plateau, Mme Kady, invite ses sœurs et les jeunes filles à cesser tout débat en ligne, à arrêter de s’exhiber sur la toile pour un hypothétique mari. « Faites attention, cette voie n’est pas la bonne, non plus la solution », a-t-elle conseillé.
Les maires, les jeunes, les femmes, main dans la main contre les sorciers numériques
Même message lancé par le président des Jeunes du Plateau, Doumbia Ibrahima qui invite tous les jeunes de Côte d’Ivoire à utiliser les réseaux sociaux à bon escient.« Nous disons merci à Monsieur le ministre de la Communication pour cette opportunité qu’il offre à la jeunesse du Plateau. L’Internet n’est pas mauvais en soi, mais c’est la mauvaise utilisation qui n’est pas bonne », a-t-il déploré, tout en demandant à toute cette jeunesse ivoirienne, d’utiliser les médias sociaux de façon consciente. « (…) nous allons mettre la jeunesse en mission », a-t-il rassuré.
Faut-il le rappeler, cette campagne fait suite à celle dite campagne test, menée en août 2023, qui a permis de sillonner les communes des Districts d’Abidjan et de Yamoussoukro, ainsi que les villes de Bondoukou, Bouaké, Dabou, Daloa, Grand Bassam, Korhogo, Man, San-Pedro. A l’issue de cette campagne plus de 4 000 concitoyens ont été formés et engagés comme des ambassadeurs du projet.
Etape des villes de l’intérieur : le 25 septembre
La prochaine étape axe 2 va sillonner les villes suivantes : Yamoussoukro, Dimbokro, Daoukro, Abengourou, Bondoukou, Bouna. Le slogan "Stop au Sorcier Numérique » qui accompagne cette campagne numériqueest un appel à l’endroit de chaque citoyen, pour une implication effective à cette lutte contre la désinformation en ligne plus de responsabilité en ligne.
L’étape de l’Intérieur du pays garde le même cap, la même dynamique pour la même cause.
An