La Première Dame, Madame Dominique Ouattara, Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), a parrainé la célébration de la 23e Journée Mondiale pour la lutte contre le Travail des Enfants (JMTE), le jeudi 26 septembre 2024, à l’espace Latrille Events des Deux Plateaux. Cette cérémonie a été l’occasion pour la Première Dame, Madame Dominique Ouattara de réaffirmer son engagement à tout mettre en œuvre afin de défendre les droits des enfants.
Mesdames et Messieurs,
Je suis particulièrement heureuse de vous retrouver cet après-midi, à l’occasion de cette cérémonie marquant la 23 ème Journée Mondiale contre le Travail des Enfants.
J’aimerais avant tout propos, vous adresser les chaleureuses salutations de mon cher Epoux, le Président Alassane Ouattara.
Je salue et remercie ensuite Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale et Président du Comité Interministériel de Lutte contre la traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CIM).
Je salue également Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et Vice-Présidente du CIM, ainsi que Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté et Secrétaire Exécutive du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes.
Merci aussi à Mesdames et Messieurs les Ministres ici présents, qui sont à nos côtés pour cette importante cérémonie.
Je salue également mes sœurs Epouses de Présidents d’Institutions et de Ministres qui nous accompagnent aujourd’hui.
J’adresse aussi mes salutations à Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques qui sont avec nous à cette occasion. Merci pour vos contributions respectives en faveur de la protection de nos enfants et de leur plein épanouissement.
Je voudrais saluer et remercier également l’ensemble des Représentants des Agences du Système des Nations Unies que sont : l’OIT, l’UNICEF, l’OIM et l’ONU FEMME.
Je salue également, l’ensemble des représentants des ONG nationales et internationales partenaires, particulièrement la Fondation ICI, la Fondation Mondiale du cacao, Save the Children International, Care Internationale, et l’IRC.
Je salue aussi Monsieur Yves Koné Brahima, Directeur Général du Conseil du Café Cacao que je félicite pour son engagement dans la lutte contre la traite et le travail des enfants dans la cacaoculture, ainsi
que l’ensemble des Directeurs généraux des entreprises partenaires du CNS.
Mes chaleureuses salutations vont également à mes chères sœurs membres du groupe des Ambassadrices que je remercie pour leur soutien à nos actions sociales et humanitaires.
A ces salutations, j’associe l’ensemble des personnalités et membres de ma délégation qui sont venus cet après-midi, pour manifester leur soutien en faveur du mieux-être de nos enfants.
Je salue particulièrement Monsieur George Koffi Bolamo, Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre que je félicite pour son implication dans la lutte contre le Travail des Enfants.
J’adresse à présent mes salutations à toutes les autorités administratives et politiques qui sont à nos côtés, particulièrement Monsieur Jean-Marc Yacé, Maire de la Commune de Cocody, que je remercie pour son chaleureux mot de bienvenue.
Mes salutations vont aussi à tous les experts du CNS et du CIM réunis ici, que je remercie pour leur implication exemplaire en faveur de la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants dans notre pays.
Tous mes remerciements et mes salutations vont également aux membres de la société civile qui sont avec nous pour l’occasion.
Je salue aussi les autorités traditionnelles et religieuses ici présentes, qui nous entourent de leurs prières et de leurs bénédictions.
Je salue et remercie également, tous nos amis de la presse qui jouent un rôle primordial dans la diffusion des informations relatives à l’effort
national de lutte contre le travail des enfants.
Enfin, j’adresse mes salutations toutes particulières à nos chers enfants qui sont avec nous cet après-midi. Merci à tous d’être là !
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Mondiale contre le travail des enfants, instituée depuis 2002 par l’Organisation Internationale du Travail. La Côte d’Ivoire, à l’instar de plusieurs pays dans le monde, ne déroge pas à cette tradition qui nous appelle à un devoir de responsabilité envers les enfants les plus vulnérables.
L’édition 2024 de cette journée a été placée sous le thème : Respectons nos engagements, mettons fin au travail des enfants !. Ce thème est porteur d’espoir pour tous les enfants encore astreints au travail qui sont quotidiennement exposés aux violences physiques et morales, ainsi qu’à la privation de leurs droits fondamentaux. Il nous rappelle que faillir à notre engagement, c’est
courir le risque d’accroitre la souffrance de ces milliers d’enfants contraints au travail et qui réalisent des travaux trop pénibles et difficiles
pour leur âge, au péril de leur santé.
Mesdames et Messieurs,
La célébration de cette 23 ème édition de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants est l’occasion de réitérer l’engagement de toutes les parties prenantes dans la lutte contre le travail des enfants, à tenir fermement les objectifs que nous nous sommes fixés, afin d’aboutir à l’élimination de ce phénomène dans notre pays.
Ces dernières années, les données statistiques sur la situation du travail des enfants dans notre pays montrent des perspectives encourageantes. En effet, selon l’analyse comparative
des données des enquêtes à indicateurs multiples (MICS) et de l’enquête démographique et de santé (EDS), la Côte d’Ivoire a enregistré une baisse significative du taux de prévalence national du travail
des enfants entre 2012 et 2021 passant de 39% à 21,6%, soit une baisse de 18 points de pourcentage.
Dans le secteur spécifique du cacao, selon l’étude de NORC de l’Université de Chicago, réalisée en 2019, le travail des enfants a été réduit de 32% entre 2014 et 2019, dans les communautés productrices de cacao qui ont bénéficié d’actions intensives de remédiation.
Ces résultats notables et cette tendance à la baisse du travail des enfants, donnent la preuve que les actions intensives de sensibilisation et de remédiation que mènent tous les acteurs de l’écosystème national de lutte contre le travail des enfants, ont un impact réel sur la réduction du phénomène en Côte d’Ivoire.
En effet, l’implication et les efforts collectifs de tous les acteurs clefs, ont permis de poser de nombreuses actions concrètes, notamment :
- la sensibilisation des populations à la lutte contre le travail des enfants,
- la construction d’écoles, de cantines scolaires et de logements pour les enseignants en vue d’améliorer l’accès de nos enfants à une éducation de base de qualité,
- l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales,
-Et la répression à travers la réalisation d’opérations de police dans les zones à risque, et l’arrestation des trafiquants d’enfants.
A ce stade de mon propos, je voudrais saluer et remercier tous nos partenaires, à savoir : le Comité Interministériel, le Conseil du Café-Cacao, les agences du Système des Nations-Unies, les entreprises du cacao et du chocolat, les agences de coopération bilatérales et multilatérales, les associations et organisations de la société civile, les organisations d’employeurs et de travailleurs, les sociétés coopératives de producteurs de café- cacao, les partenaires techniques et financiers, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les professionnels de la presse et des médias qui nous aident dans cette lutte contre le travail des enfants. Je vous remercie tous pour votre engagement constant à nos côtés dans ce combat.
Je tiens à remercier tout particulièrement l’entreprise Hershey, qui vient de finaliser la construction de huit écoles intégrées, avec maternelle, cantine, forage, énergie solaire et équipements complets, ainsi que des kits scolaires pour les élèves. Je les félicite et encourage tous nos autres partenaires à en faire de même, pour le plus grand bonheur de nos enfants.
Mesdames et Messieurs,
En ce qui me concerne, je souhaiterais exprimer à l’endroit de tous les enfants vivant en Côte d’Ivoire, ma ferme volonté de continuer d’œuvrer pour leur bien-être, ainsi que pour leur droit à l’éducation et à la santé. Ma priorité reste de les protéger contre les violences sous toutes leurs formes.
C’est pour chaque enfant de Côte d’Ivoire que je me suis engagée à lutter pour que la traite, l’exploitation et le travail des enfants ne soient plus des obstacles à leur épanouissement. Je mènerai jusqu’au bout
ce combat, avec l’aide de tous nos partenaires ici présents, afin d’offrir à nos enfants, l’opportunité d’un avenir meilleur.
Je vous remercie.
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