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Société Publié le mercredi 2 octobre 2024 | AIP

Des leaders communautaires et religieux de Sinfra exhortés à demeurer fermes dans la lutte contre les VBG

Sinfra (AIP)- Des leaders communautaires et religieux de Sinfra ont été exhortés, à demeurer fermes dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), a fait savoir le directeur régional du ministère de la Famille de la Femme et de l’Enfant de la Marahoué, Amadou Koffi Martin, dans un entretien lundi 30 septembre 2024 à l’AIP.


Selon M. Amadou, les conclusions de la cérémonie de la plateforme de lutte contre les VBG, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces tenues vendredi 13 septembre à à la salle des réunions de la sous-préfecture de Sinfra, ont insisté sur l’engagement des membres de la plateforme à demeurer ferme dans le choix de la lutte contre les VBG.


« Il s’agit d’une lutte noble », a fait remarquer le directeur régional, qui a dit avoir expliqué aux chefs de villages, de communautés et aux guides religieux présents qu’il arrivera, à cause de leur position, qu'ils soient incompris dans leur lutte contre les VBG et toutes autres formes de violences dans leur communauté", a-t-il souligné, en leur demandant de persévérer dans cette mission.


Il est revenu sur l’inquiétude de la représentante de la directrice régionale de la Protection sociale de la Marahoué, Mme Ouréga Gnahoré Clarisse, concernant l’attitude « irresponsable » de certains leaders communautaires qui se rendent complices de situations d’arrangement, en cachant ou en aidant les auteurs de ces viols, de VBG, de mariage précoces forcés, ou de mutilations génitales féminines (MGF), à fuir pour ne pas subir la rigueur de la loi.


M. Amadou Martin a dit aussi avoir salué la recommandation du sous-préfet de Sinfra, Serikpa Ahibo Arsène, aux chefs de villages et aux guides religieux, de se contenter de faire de la sensibilisation, et de ne pas interférer dans l’action des forces de l’ordre contre les auteurs de violences faites aux femmes et aux enfants.


« Vous n’êtes pas des administrateurs encore moins des juges pour spéculer sur des cas de viols. Contentez-vous de les dénoncer aux autorités compétentes », leur a-t-il signifié.


Une plateforme de lutte contre les VBG les mutilations génitales féminines et les mariages précoces est installé à Sinfra avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA).


(AIP)


gnj/dd/zaar

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