Ces derniers étaient absents dans les principaux établissements secondaires de Bouaké, notamment, le Lycée moderne Nimbo, le Lycée moderne TSF, le Lycée municipal Djibo Sounkalo et le Lycée classique. La même situation a été constatée au Lycée moderne de Sakassou, au Lycée moderne de Béoumi et au Lycée moderne de Botro.
Le secrétaire général de la direction régionale de l'Education nationale et de l'Alphabétisation de Bouaké 2 (DRENA-Bouaké 2), Kouakou Porné, a indiqué que le taux de présence des enseignants était de 28,57 %.
Les écoles primaires de la région ont également été touchées par cette grève, les enseignants ayant répondu massivement à l’appel lancé par l’Intersyndicale du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (IS-MENA).
Les revendications portées par ce mouvement de grève, prévu pour une durée de trois jours (du 15 au 17 octobre 2024), portent sur l’octroi d’une prime d’incitation pour les personnels du secteur éducation-formation, la création d’une filière pour l’administration scolaire avec la création de nouveaux emplois et l’établissement d’un profil de carrière.
Les enseignants demandent également le reversement des salaires suspendus et ponctionnés en 2019 et 2020, la revalorisation des indemnités liées aux examens à grand tirage et leur paiement dans un délai de deux semaines après la clôture des secrétariats d’examens, ainsi que la promotion des instituteurs adjoints.
(AIP)
rkk