« Construire une paix durable au 21è siècle », tel est libellé le thème d’un colloque international qui se tient du jeudi 17 au vendredi 18 octobre 2024, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
Cette rencontre qui s’inscrit à la veille de la commémoration du 119è (18 octobre 1905-19 octobre 2024) anniversaire de naissance de Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la nation ivoirienne, réunit des chercheurs, enseignants-chercheurs, libres penseurs, doctorants, étudiants, Organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des organisations nationales et internationale.
Et ce, dans le but de penser la problématique de la paix, essentielle à la condition humaine qui a préoccupé, toute sa vie durant, le premier Président de la Côte d’Ivoire.
Justifiant le choix du thème de ce colloque : « Construire une paix durable au 21è siècle », prof Jean-Noël Loucou, Secrétaire général (SG) de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, a expliqué qu’il s’agit non seulement d’œuvrer à l’avènement de la paix mais aussi de réfléchir sur la culture de la paix dont l’appropriation est indéniable pour trouver les moyens de résoudre les conflits sans violence.
« La réflexion sur les moyens d’organiser la paix sur notre continent et la paix universelle est plus qu’une ardente obligation, une des urgences à résoudre. La paix est possible, agissons pour un monde pacifique où les oppositions les plus conflictuelles partout dans le monde seront définitivement effacées », a-t-il déclaré.
Au nom du Ministre Gouverneur du District Autonome des montagnes, Albert Flindé, président de la cérémonie d’ouverture de ce colloque international, Gogbeu Mamadou a indiqué que l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire et ailleurs dans le monde, repose sur le renforcement de la cohésion sociale via une politique inclusive de développement socioéconomique, la tolérance et la réconciliation nationale. Cela passe également, selon lui, par un dialogue permanent entre les différents acteurs politiques, une formation ainsi qu’une éducation de qualité.
« Il est important que les Nations Unies comme les autres partenaires au développement continuent d’apporter leur soutien en matière de prévention, de maintien et de promotion de la paix et de la stabilité nationale et internationale », a déclaré le représentant du Ministre Gouverneur du District Autonome des Montagnes.
Et M. Gogbeu Mamadou d’exprimer son satisfecit dû au fait que ce colloque, par la qualité des participants et la confrontation des idées présage à n’en point douter de résultats marqués du sceau du succès.
Dans un contexte mondial qui présente l’état d’une société en conflit permanent, la présidente du comité d’organisation (PCO) de ces assises, prof Ezoa Taki, a fait le diagnostic d’une société qui offre au quotidien le spectacle de conflits armés, d’attentats suicides et à la bombe, de menaces terroristes.
« En ces instants où le monde entier retient son souffle face à la menace d’une catastrophe nucléaire, la guerre s’amplifie tant en Europe, au Moyen et Proche Orient, qu’en Afrique, notre objectif, à travers cette rencontre scientifique est de déterminer la transcendantalité de la paix au 21è siècle afin d’en faire une réalité et non un vain mot », a-t-elle fait savoir.
Prof Ezoa Taki a souligné qu’à la suite des différents lauréats des prix Nobel et prix pour la recherche de la paix, chacun des participants voudrait se faire le porte-voix et le porte flambeau de la paix au cœur du monde. « Chacun, par ses contributions, voudrait dire, comme le promeut l’UNESCO, « non à la violence, non à la guerre, oui au respect de l’autre, oui à l’amour, oui à l’idée que l’homme et l’univers forment une grande unité » (fin de citation).
Il faut noter que ce colloque international est organisé autour de 5 axes de réflexion que sont : Politique nationale, politique internationale et paix ; Economie et paix ; Société civile, Pratiques sociales et paix ; Religion et paix ; Environnement, Migrations et paix.
C’est une initiative l’Institut universitaire Saint Jean Paul II, la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix, l’Association ivoirienne des professeurs de philosophie (AIPP) et le Département de philosophie de l’université Félix Houphouët-Boigny.
Ct
