Une réunion de haut niveau pour la lutte contre le travail des enfants s’est tenue, hier mardi 22 octobre 2024, au Cabinet de la première Dame, en présence de la sous-secrétaire adjointe chargée des affaires internationales, au département du travail des Etats-Unis (USDOL), et des ministres de l’Éducation et de l’Enfance. Cette réunion avait pour but de discuter sur le nouveau cadre d’action de lutte contre le travail des enfants. Selon Dominique Ouattara, première Dame de la Côte d’Ivoire, par ailleurs, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre le travail des enfants (CNS), la Côte d’Ivoire, régulièrement classée depuis 2013, fait partie de l’un des pays qui font des progrès dans la lutte contre le travail des enfants, dans le rapport de l’USDOL.
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Concernant les recommandations faites par l’USDOL, elle a mentionné ceci : « La question de l’éducation figurant en tête de liste, l’école a été rendue obligatoire de 6 à 16 ans en Côte d’Ivoire, depuis 2015, entraînant l’inscription massive d’élèves dans les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire, nécessitant ainsi de nombreuses écoles pour répondre à la demande croissante. » Aussi a-t-elle ajouté que la protection sociale avec la problématique du nombre d’inspecteurs du travail seront remédiés par un recrutement spécial de nouveaux agents par le ministre Adama Kamara, par ailleurs, président du Comité interministériel (CIM). Aussi n'a-t-elle pas manqué de préciser que 6 brigades, équipées de véhicules et de matériel d'intervention, ont été créées à l’intérieur du pays.
La sous-secrétaire de l’USDOL, Thea Lee, a dit agir pour plus de progrès en vue d'améliorer les conditions de vie des populations, afin que les enfants aient accès à l’école. Elle a réaffirmé l’engagement des Etats-Unis dans la lutte contre le travail des enfants. Thea Lee a apprécié le partenariat avec la Côte d’Ivoire et a souhaité étendre les discussions pour la signature d’accords de coopération, dans les jours à venir.
P. KONAN (Stagiaire)