Le stand du Conseil du Café-Cacao a servi de cadre, le 31 octobre 2024, à une rencontre B to B entre la délégation ivoirienne et des représentants de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ainsi que Les Chocolatiers engagés, conduit par leurs présidents respectifs.
Cette séance de travail visait à explorer les possibilités de collaboration en matière de production et de commercialisation de cacao de qualité, origine Côte d’Ivoire.
Au cours de la rencontre, l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base, Porte-parole du collège des producteurs de l’Organisation Internationale du Café-Cacao(ICCO), a exprimé l’importance d’apprendre des expériences réussies d’autres pays qui ont non généré des revenus substantiels pour leur producteurs.
"La Côte d’Ivoire souhaite s’inspirer de ces initiatives et établir un cadre de collaboration bénéfique pour toutes les parties", a-t-il déclaré.
Daniel Mercier, chocolatier français et président de la fédération des Chocolatiers engagés, a également pris la parole pour souligner l’objectif de l’organisation : "Nous établissons des liens entre les producteurs de cacao et les utilisateurs en Europe.
Après un succès au Cameroun, nous souhaitons transposer ce modèle en Côte d’Ivoire, avec un accent sur un cacao d’excellente qualité, produit dans le respect de l’environnement et des droits humains."
La fédération des Chocolatiers engagés recherche du cacao issu de l’agroforesterie, sans déforestation ni travail des enfants, tout en garantissant une traçabilité totale et un traitement post-récolte rigoureux.
"Nous visons à créer une filière haut de gamme pour tirer l’ensemble de la filière, a ajouté Daniel Mercier.
Madame Sophie Kourouma, la cheffe de la délégation ivoirienne à Paris a rassuré ses hôte du jour que la côte d’Ivoire remplit entièrement ces conditions, aux regards des résultats encourageants enregistrés par Le Conseil du Café-Cacao dans la mise en œuvre de son programme de contribution à la reforestation dans la filière café-cacao et de l’impact du leadership de la Première Dame et du CNS qu’elle dirige, dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, avec un net recul du taux de prévalence de ce fléau.
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