Abidjan– Un comité d’experts de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) s’est réuni les 15 et 16 novembre 2024 à Abidjan pour élaborer des outils d’aide à la décision (OAD) visant à préserver les écosystèmes et les ressources en eau, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire dans cet espace transfrontalier.
Le directeur de cabinet adjoint au ministère des Eaux et Forêts, Dr Djah Koffi, a souligné l’importance des ressources en eau pour les activités économiques essentielles à la sécurité alimentaire des populations du bassin de la Volta.
"Il est crucial de protéger nos ressources naturelles, principalement l’eau", a-t-il déclaré, précisant que les outils en cours d’élaboration permettront une gestion plus rapide et efficace de l’eau, en termes de qualité et de quantité.
Le directeur exécutif de l’ABV, Dr Millogo Dibi, a appelé à une mutualisation des connaissances pour prévenir les impacts des changements climatiques sur les ressources du bassin. Il a rappelé les enjeux stratégiques et économiques de ce cours d’eau transfrontalier pour l’intégration sous-régionale.
Organisé avec le Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’ouest (GWP-AO), cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet Inversion des tendances à la dégradation des écosystèmes et eaux dans le bassin de la Volta (REWard-Volta River), financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de sept millions de dollars américains pour la période 2023-2028.
Le bassin de la Volta, long de 1 850 km et couvrant une superficie d’environ 400 000 km², dessert près de 30 millions d’habitants dans six pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.
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