Un panel sur l'orpaillage illégal s'est déroulé le 16 novembre 2024 à la faveur des Award’s de l’Économie. Cet événement, qui a rassemblé des experts du secteur minier, des acteurs économiques et des décideurs, a mis en lumière les graves répercussions de cette pratique clandestine sur l’environnement, notamment sur la faune, la flore et les écosystèmes ivoiriens.
D’après Ettien Pascal, président de la commission santé, sécurité et environnement du Groupement Professionnel des Miners de Côte d’Ivoire (GPMCI), 30 des 31 régions ivoiriennes sont touchées par l’orpaillage clandestin. Cette activité, exercée hors cadre légal, contribue à la dégradation de l’environnement, à la destruction des habitats naturels et à la pollution des sols et des cours d’eau, mettant en péril la biodiversité et la santé des populations locales.
Parmi les régions les plus affectées, quatre se démarquent par le nombre élevé de sites d’exploitation illégale : Hambol (45 sites), Moronou (26 sites), Mé (23 sites) et Bagoué (20 sites). Ces chiffres alarmants témoignent de l'ampleur du problème, qui exige des solutions rapides et efficaces.
Les agriculteurs, désespérés face à l’érosion de leurs moyens de subsistance, se tournent vers cette activité, souvent au détriment de leur santé et de l’environnement.
Ce panel a révélé l’urgence d’une action concertée pour préserver les ressources naturelles du pays tout en garantissant des opportunités économiques durables aux populations vulnérables. Les discussions ont également mis en exergue la nécessité de protéger la faune et la flore, essentielles à l’équilibre écologique et au développement économique de la Côte d’Ivoire.
JB