Abidjan– La deuxième édition du colloque sur la démocratie en Afrique a réuni experts, universitaires et acteurs politiques autour du thème : « Les conditions nécessaires pour réaliser une démocratie 2.0 en Afrique », selon un communiqué transmis à l 'AIP.
Lors de cette rencontre, tenue le 15 novembre à la Maison de l'Afrique à Paris, les participants ont souligné que, malgré quelques avancées, l'Afrique demeure marquée par des régimes autoritaires et des présidences à vie. Les intervenants ont insisté sur le fait que ces défis ne doivent pas entraîner le rejet de la démocratie, mais plutôt encourager une réflexion sur l'amélioration des institutions démocratiques.
L'événement a été organisé par la présidente de l'Association ID2P, Gouza Nahounouet et le président de la FAFED, Dr Samuel Mathey, qui ont évoqué les défis persistants de la gouvernance démocratique sur le continent africain. Parmi les intervenants, Rudy Kazi, élu municipal et délégué général de l'Association des élus de France, Brigitte Ameganvi, présidente d'EASE Consulting, et le général Bruno Clément-Bollée ont partagé leurs expertises sur les questions de gouvernance, de jeunesse et d'inclusion.
Les experts ont également mis en évidence le rôle essentiel de la jeunesse, souvent à la tête des mouvements sociaux, dans l'exigence de plus de transparence et d'inclusion dans la gouvernance. Ils ont insisté sur la nécessité pour les entreprises d'adopter des pratiques éthiques afin de soutenir un environnement démocratique.
Ce colloque a réaffirmé que, malgré les défis, les populations africaines aspirent à une démocratie solide. Selon une étude d'Afrobaromètre, 66 % des Africains préfèrent la démocratie à tout autre système de gouvernement, soulignant l'importance d'une action collective pour concrétiser cette aspiration.
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