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Économie Publié le lundi 25 novembre 2024 | Présidence

Ouverture de la 12 édition du forum économique CGECI Academy : Discours du Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné

© Présidence Par Franck N'GUESSAN
Côte d’Ivoire : ouverture de la 12e édition de la CGECI Academy 2024

▪ Excellence, Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire ;

▪ Madame et Messieurs les Présidents d’Instituions ;

▪ Madame la Directrice Générale de l'Organisation Mondiale du Commerce ;

▪ Mesdames et Messieurs les Ministres ;

▪ Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique ;

▪ Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ;

▪ Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil d'Administration de la CGECI ;

▪ Mesdames et Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires régionales et internationales ;

▪ Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations patronales régionales et internationales ;

▪ Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ;

▪ Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises et Acteurs du Secteur Privé ;

▪ Chers Participants à la CGECI ACADEMY 2024 ;

▪ Honorables Invités ;

▪ Mesdames et Messieurs ;


3


J’ai l’honneur et l’agréable devoir de prendre la parole ce jour, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition de la « CGECI Academy », un évènement de portée internationale organisé chaque année par le secteur privé ivoirien. 


Cette session solennelle est particulièrement rehaussée par la présence distinguée de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire. 


Excellence, Monsieur le Président de la République, Votre présence ici, aujourd’hui, témoigne une fois de plus de votre engagement constant en faveur du secteur privé, et illustre le rôle prépondérant de ce secteur dans votre vision du développement pour notre pays. 


C’est cette vision ambitieuse, structurée et articulée autour de Plans Nationaux de Développement, qui vaut à notre pays de continuer à enregistrer des progrès remarquables, unanimement reconnus et salués. Monsieur le Président de la République,


Je voudrais aussi et en votre nom, saluer notre invitée d’honneur, Madame Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui, malgré ses contraintes d’agenda, nous honore de sa présence.


Madame la Directrice Générale, votre participation à ce forum témoigne de tout l’intérêt que vous et l’Organisation Mondiale du Commerce accordez au secteur privé. Elle est également la manifestation de votre attachement à la Côte d’Ivoire et au Président Alassane OUATTARA.


Soyez-en sincèrement remerciée. Je voudrais également adresser mes chaleureuses salutations et mes remerciements à toutes les personnalités qui ont bien voulu effectuer le déplacement à Abidjan, notamment les présidents des organisations patronales et les partenaires au développement, pour participer à cette importante rencontre. 


AKWABA à tous ! Bienvenue en terre ivoirienne. 


Je salue enfin le Conseil d’Administration de la CGECI, avec à sa tête son Président, Monsieur Ahmed CISSE, pour le dynamisme et l’engagement constant qui visent à rendre le secteur privé ivoirien plus fort, plus compétitif et plus résilient face aux chocs et aux crises.


4


Monsieur le Président de la République, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,

« Quelle industrie des services pour stimuler la performance des économies africaines ? ». Tel est le thème soumis à notre réflexion pour cette 12ème édition du Forum « CGECI Academy ».


En proposant cette problématique, la CGECI Academy nous invite à explorer les moyens par lesquels l’industrie des services peut soutenir une croissance économique durable, favoriser la création d’emplois et diversifier les économies africaines, traditionnellement tributaires de l'agriculture et de l’exploitation des ressources naturelles.


Le développement des services peut constituer un puissant facteur de diversification et de compétitivité. Il s’agit, bien évidemment, des services à forte valeur ajoutée, comme les services financiers, les Technologies de l’Information et de la Communication, le tourisme ainsi que le commerce de détail, qui impactent significativement le PIB de nombreux pays africains tout en stimulant l’inclusion sociale.


C’est l’occasion de rappeler que depuis les années 2000, le secteur des services en Afrique a connu une croissance rapide, soutenue par l’urbanisation, l’expansion de la classe moyenne et le développement des infrastructures numériques.


Dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, l’essor des services numériques comme les fintechs et les plateformes de commerce électronique, favorise l’innovation technologique qui, à son tour, permet aux entreprises d’améliorer leur compétitivité, de réduire leurs coûts et d’accéder à de nouveaux marchés.


La digitalisation soutient également des domaines comme le e-commerce, le télétravail et l’éducation en ligne ; ce qui a contribué à renforcer la résilience économique, notamment face à des crises comme la pandémie de COVID-19.

Ces avancées ont facilité l’inclusion financière des plus vulnérables et ont offert de nouvelles opportunités aux PME.


5


Mesdames et Messieurs,


En dépit du rôle de plus en plus prépondérant de l’industrie des services dans la performance des économies africaines, ce secteur reste confronté à de nombreux défis. 


Parmi ces défis, figurent le manque de structuration, une prévalence notable des pratiques informelles, une insuffisance d’infrastructures, ainsi qu’un cadre réglementaire peu développé. Autant de facteurs qui freinent son plein potentiel.


Pour relever ces défis, il est impératif de développer des infrastructures modernes et adaptées, d’améliorer l’accès aux modes de financement innovants et de renforcer les compétences afin de disposer d’une main-d’oeuvre plus qualifiée.


Ces mesures sont essentielles pour accroître la productivité, diversifier et accélérer la transformation structurelle de nos économies.


Distingués invités, Mesdames et Messieurs, En Côte d’Ivoire, d’importants efforts ont été consentis, sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, pour accélérer la transformation structurelle de notre économie, en renforçant la compétitivité et la performance des entreprises ivoiriennes. 


Les trois Plans Nationaux de Développement mis en oeuvre depuis 2011, sous son autorité, ont servi de cadre stratégique pour l’adoption de réformes structurelles majeures, soutenues par l’amélioration de la gouvernance, la gestion rigoureuse des finances publiques, la lutte contre la corruption et le développement d’infrastructures de qualité dans tous les secteurs clés.


Ces initiatives ont permis de redynamiser l’économie ivoirienne, avec un taux de croissance moyen d’environ 8% par an au cours de la dernière décennie.


Elles ont également assuré un cadre macroéconomique stable et permis de renforcer l’attractivité du pays, positionnant la Côte d’Ivoire comme une destination privilégiée pour les Investissements Directs Étrangers.


C’est aussi l’occasion de noter que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui la 9e économie du continent africain, et la 2e d'Afrique de l'Ouest après le Nigeria. Notre pays continue de bénéficier de la confiance des partenaires au développement et, surtout, du secteur privé qui poursuit ses investissements dans l’économie nationale, avec un taux d’investissement qui est passé de moins de 9% en 2011 à plus de 25% en 2023.


6


Mesdames et Messieurs,


Les progrès réalisés par l’économie ivoirienne sont certes importants, mais nous aspirons à aller encore plus loin, conformément à la vision du Président de la République, qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays à revenu intermédiaire de la classe supérieure à l’horizon 2030.


Pour y parvenir, cette économie a besoin de se diversifier davantage et de mieux se structurer, en vue de consolider ses bonnes performances et favoriser un développement socioéconomique plus inclusif et plus résilient.


Dans cette perspective, la mobilisation de financements à des conditions avantageuses, y compris les financements verts, sera essentielle pour soutenir ces ambitions. Il est tout aussi crucial que les institutions financières africaines soient en mesure de jouer un rôle plus actif dans cette dynamique, en s’alignant sur ces priorités stratégiques.


Monsieur le Président de la République,


Distingués invités, Mesdames et Messieurs, Le Forum qui nous rassemble aujourd’hui nous offre donc une précieuse opportunité pour échanger et partager les expériences des différents pays sur l’ensemble de ces aspects, afin, surtout, de tirer parti des pratiques ayant démontré leur efficacité. 


La présence qualitative d’experts de tous horizons à cette édition permet de croire que des réflexions fructueuses et des débats enrichissants viendront certainement renforcer la contribution de l’industrie des services à la compétitivité des différentes branches des économies en Afrique. 


C’est sur cet ambitieux souhait que je voudrais, au nom du Président de la République, déclarer ouverte la 12ème édition de la CGECI Academy. Je vous remercie de votre aimable attention !

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