Un nouvel accord de partenariat entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et l’Industrie du cacao et du chocolat établissant un nouveau cadre d’action dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture a été établi. Cette signature entre ces différentes Institutions s’est tenue hier, mercredi 27 novembre 2024 au Cabinet de la première Dame, sis à Cocody, avec pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(CNS), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau ; renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles ; renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé ; mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
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Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement. Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, aussi Président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(CIM) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes.
JEAN PRISCA