Sur invitation spéciale des organisateurs de l'Africa Financial Industry Summit (AFIS 2024) une délégation ivoirienne, conduite par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, a pris part à ce Sommet qui s'est tenu les 9 et 10 décembre 2024 à Casablanca (Maroc).
Intervenant en tant que panéliste sur le thème : « Au-delà de la restructuration : comment construire une architecture équitable pour la dette africaine ? », le ministre Adama Coulibaly a indiqué notamment, qu'en vue d'améliorer les différents cadres de restructuration de la dette, les procédures existantes devraient connaître une certaine célérité visant à raccourcir les délais des négociations. En outre, une suspension partielle ou totale de la dette au cours des négociations aiderait les Etats en réduisant les pressions budgétaires.
Par ailleurs, en vue de rendre les mécanismes de restructuration plus justes, le ministre a proposé que le cadre contractuel des nouveaux endettements soit renforcé par l'inclusion de clauses d'actions collectives prenant en compte la participation des bailleurs privés aux restructurations éventuelles.
Poursuivant, il a souhaité que des clauses d'urgence climatique soient intégrées également dans les futures conventions de financement afin de différer le remboursement de la dette en cas de crises climatiques majeures ou de catastrophes naturelles.
S'agissant des Droits de Tirages Spéciaux, Adama Coulibaly a déploré le fait qu'à l'occasion de la répartition des récents DTS, suite aux chocs mondiaux, l'Afrique, qui compte environ 1,5 milliards d'habitants, n'a reçu que 5% sur la totalité des 630 milliards de dollars US octroyés.
CICG