Soubré, L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a initié, mercredi, une formation à Méagui, dans la région de la Nawa, pour renforcer les capacités des syndicats agricoles, dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans le secteur du cacao.
L’atelier, qui se déroule sur trois jours, réunit des représentants du Comité intersyndical de lutte contre le travail des enfants (CILTE), du Comité intersyndical pour la transition vers l’économie formelle (CITEF) et des points focaux des centrales syndicales de la région. Il s’inscrit dans le programme (ENACTE), porté par l’OIT.
Selon le responsable technique des libertés d’association et des négociations collectives pour le projet GALAB, Ephrem N’Depo, cette session permet d'approfondir les thématiques de la liberté syndicale, de la sécurité et de la santé au travail, des causes du travail des enfants et de la syndicalisation dans l’économie informelle.
« Les causes profondes du travail des enfants incluent le manque de travail décent, l’absence de protection sociale, le non-respect des droits fondamentaux et le déficit de dialogue social. La syndicalisation peut offrir des solutions en permettant aux travailleurs de négocier de meilleures conditions de vie et de travail », a-t-il expliqué.
La spécialiste des activités des travailleurs au bureau pays de l’OIT, Kattia Paredes Moreno, a souligné que la structuration des travailleurs agricoles en syndicats favorise non seulement la lutte contre le travail des enfants, mais aussi la sensibilisation des communautés sur les dangers de ce phénomène.
Les participants seront formés à l’élaboration de stratégies adaptées pour la syndicalisation et la sensibilisation, dans le but de mieux défendre les droits des travailleurs agricoles et de contribuer à l’élimination progressive du travail des enfants.
(AIP)
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