Le gouvernement de François Bayrou a échappé, jeudi 16 janvier 2025, à sa première motion de censure, déposée par La France insoumise, en partie grâce au Parti socialiste qui a choisi de ne pas s'y associer.
Le texte a recueilli 131 voix de députés sur les 288 requises.
La motion avait été déposée après la déclaration de politique générale du Premier ministre, et était également signée par des députés communistes et écologistes, rapporte le site francetvinfo.fr.
Le Parti socialiste avait annoncé son intention de ne pas voter la motion et seulement huit socialistes ont voté pour. "Le Parti socialiste s'est isolé du reste du Nouveau Front populaire", a réagi Mathilde Panot, la présidente des députés LFI.
"Nous sommes l'alternative qui continue de se battre", a-t-elle ajouté. "Nous sommes et demeurerons dans l'opposition", a réagi le PS dans un communiqué, jeudi soir.
Le Parti socialiste, qui a décidé de ne pas voter la censure, reste "dans l'opposition" mais est "ouvert au compromis", a affirmé son premier secrétaire dans l'hémicycle. "Nous avons obtenu des avancées et nous continuons à nous battre pour améliorer le budget", a réagi Boris Vallaud, le président des députés socialistes après le rejet de la motion de censure.
Pour François Bayrou, un autre chemin se dégage, difficilement, après beaucoup de travail, de discussions, de négociations. "Un autre chemin se dégage pour qu'une entente permette de construire un avenir différent", a déclaré le Premier ministre face à l'hémicycle.
Il a accusé La France insoumise de "choisir la guerre intestine" pour le pays et de vouloir que "l'affrontement soit la loi".
(AIP)
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