Le 6 février dernier, marquant la Journée internationale de lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) dans le monde, a pour objectif de sensibiliser le public aux dangers et aux conséquences de cette pratique néfaste, qu’est l’excision. C’est dans ce contexte que la Fondation Djigui-La grande espérance a tenu une conférence de presse dans ses locaux, sis à Marcory, pour informer la population, sur le thème : « Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF. »
Le président du Conseil d’administration de ladite Fondation, l’imam Cissé Djiguiba, a salué les progrès réalisés dans la lutte contre les MGF en Côte d’Ivoire. « Nous constatons un recul significatif de la pratique des mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire, fruit des efforts conjoints de l’État, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers », a-t-il déclaré.
Il a souligné que les efforts conjugués de divers acteurs ont permis de réduire la prévalence des MGF en Côte d’Ivoire. « Selon le rapport SIGI 2022, le taux de prévalence national des MGF est passé de 36,7% (MICS 2016), à 16% des Ivoiriennes âgées de plus de 15 ans qui ont subi des mutilations génitales au cours de leur vie », a-t-il ajouté. Dans le Bafing, le Kabadougou et le Folon, la prévalence se situe entre 40 et 60% au-dessus de la prévalence nationale de 21%.
P. KONAN (Stagiaire)