Un atelier de réflexion stratégique sur l’avenir de l’Union du Fleuve Mano (UFM) s’est ouvert ce jeudi 28 août 2025 à Abidjan. La rencontre, organisée par le ministère ivoirien des Affaires étrangères en collaboration avec le Secrétariat général de l’organisation, réunit des représentants des États membres.
Créée par la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, l’UFM constitue un cadre de concertation sur la stabilité politique, la sécurité transfrontalière et l’intégration économique. Face aux nouveaux défis liés à la gouvernance, au développement et au changement climatique, les pays membres souhaitent revoir les missions et le fonctionnement de l’organisation.
Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Adama Dosso, a présidé la cérémonie d’ouverture. Il a appelé à une réforme profonde.
« La sous-région traverse des mutations majeures qui exigent une Union du Fleuve Mano plus dynamique, plus proche des populations et mieux adaptée aux défis du temps », a-t-il déclaré.
Selon la note de cadrage, les travaux portent sur trois priorités : redonner à l’UFM sa pertinence politique et économique, renforcer la coopération sécuritaire et transfrontalière, et repositionner l’organisation comme acteur clé de l’intégration régionale.
Des groupes de travail analyseront les acquis et les insuffisances de l’union, tout en identifiant de nouvelles opportunités. Les recommandations issues des échanges permettront d’élaborer une feuille de route pour le repositionnement de l’organisation.
Cet atelier constitue une étape importante dans la redynamisation de l’UFM, avec pour ambition de faire de l’organisation un instrument efficace au service de la paix, de la sécurité et du développement partagé.
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