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Santé Publié le mardi 30 septembre 2025 | Abidjan.net

Côte d’Ivoire : les Femmes Shunamites en Action mobilise pour briser le silence autour des cancers du sein et du col de l’utérus

Côte d’Ivoire : les Femmes Shunamites en Action mobilise pour briser le silence autour des cancers du sein et du col de l’utérus
© Abidjan.net Par CK
Côte d’Ivoire : les Femmes Shunamites en Action mobilise pour briser le silence autour des cancers du sein et du col de l’utérus
La Fondation Femmes Shunamites en Action (Ffsa) a initié un Brunch de la Vie autour du thème : Réalités masquées « les cancers du sein et du col de l’utérus, parlons-en sans tabou » ce samedi 26 septembre 2025 à Abidjan-Cocody. 

La Fondation Femmes Shunamites en Action (Ffsa) a initié un Brunch de la Vie autour du thème : Réalités masquées « les cancers du sein et du col de l’utérus, parlons-en sans tabou » ce samedi 26 septembre 2025 à Abidjan-Cocody. 


Plusieurs conseils ont été donnés aux femmes qui sont venues en nombre prendre part à cette rencontre d’échanges. Selon Dr Boni Simon Pierre , spécialiste en santé globale et épidémiologie des cancers, il n’y a pas de honte à se faire dépister. Car dit-il « plutôt on découvre les signes cliniques, plus vite on circonscrit le virus ».

« Vaccination dès l’âge de 15 ans, dépistage dès l’âge de 25 ans. Aujourd’hui le soin est gratuit il n’y a donc pas avoir peur ou honte de se faire dépister », a-t-il expliqué.


La présidente fondatrice de la Ffsa, Sylvie Beugré Emmanuelle Phox a expliqué que cette initiative est néée d’une idée simple qui est de célébrer la vie. « Célébrer la richesse qu’est la santé, célébrer la force des femmes, toutes catégories confondues. Mais cette célébration ne pouvait se faire sans aborder le thème central de cette édition : « Les réalités masquées », a-t-elle expliqué.

Selon Emmanuelle Phox, ces réalités concernent « notre hygiène de vie, les maladies lorsqu’elles s’installent, et surtout ce tueur silencieux qu’est le cancer. Trop souvent, on ne le détecte pas à temps ; et lorsqu’il est détecté, il faut encore affronter l’épreuve des moyens financiers et s’assurer que le traitement est adapté. ». Dans cet élan, elle a lancé un appel aux autorités ivoiriennes. Pour elle les échanges ont permis d’ouvrir les yeux sur des aspects souvent négligés. Mais ils ont aussi permis d’interpeller le gouvernement. Car dit-elle « le cancer, notamment celui du sein et du col de l’utérus, frappe durement les femmes de Côte d’Ivoire. Oui, 1 % des hommes peuvent être atteints du cancer du sein. Mais le cancer du col de l’utérus, lui, touche exclusivement les femmes. Voilà pourquoi notre combat est clair : obtenir que l’État fasse de la santé des femmes une priorité nationale. »

Cette journée a été marquée par des séries de témoignages et de conseils pour prévenir ce tueur silencieux qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus. 


Cyprien K. 

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