À quelques jours de la présidentielle en Côte d’Ivoire prévue pour le 25 octobre 2025, Euphrasie Kouassi Yao, figure emblématique de la promotion du Genre et Développement en Afrique francophone, a lancé un vibrant appel à la responsabilité citoyenne.
« Choisissons de battre campagne dans le respect. Adoptons la communication non violente, celle qui élève le débat au lieu de blesser les autres », a-t-elle écrit dans un message parvenu, ce 14 octobre 2025, à Abidjan.net.
Ce plaidoyer pour la paix, s’inscrit dans la continuité du combat que mène l’ex ministre ivoirienne depuis plus de trois décennies pour une société plus inclusive et apaisée. À travers son initiative CREA-PAIX, portée par plus d'un millier de bénévoles à travers le pays, Euphrasie Yao traduit ses paroles en actions tangibles sur le terrain.
Les bénévoles CREA-PAIX ont commencé depuis la semaine dernière à sillonner les communes et écoles de Côte d’Ivoire pour diffuser un message simple mais puissant : la non-violence active, chemin de la paix. D'Abobo à Anyama, en passant par Adjamé, ces jeunes, femmes et hommes engagés animent des campagnes de sensibilisation, des dialogues communautaires et des séances de formation à la communication non violente. Leur credo, inspiré par Euphrasie Yao, repose sur une conviction forte : la paix n’est pas un état passif, mais un effort collectif, une pratique quotidienne qui commence dans les cœurs, se traduit par les mots, les gestes et les actions.
« Soutenons nos candidat·e·s avec des idées, pas des injures », insiste Euphrasie Yao, rappelant que le respect mutuel demeure le fondement d’une démocratie durable.
Pionnière de la promotion l’égalité des chances femmes-hommes, filles-garçons, Euphrasie Yao voit dans la paix une condition sine qua non la paix et du développement durable car selon elle « la paix est pour le développement, ce que la respiration est pour le corps ». Sous son impulsion, le programme CREA-PAIX a su fédérer une nouvelle génération d’acteurs sociaux autour de valeurs universelles de tolérance, de respect, d’écoute et de coopération. Cette approche inclusive, où chaque citoyen devient artisan de paix, fait aujourd’hui école dans plusieurs pays africains.
En clôture de son message, elle a réaffirmé avec force sa foi en la responsabilité collective : « Et lorsque viendra le moment de voter, allons voter dans le calme et la paix. Parce qu’ensemble, nous pouvons construire l’avenir de notre nation. » Un appel qui résonne comme un serment citoyen dans un contexte où la maturité démocratique du pays se joue aussi dans la parole publique.
« Le moment est favorable, et ce moment, c’est maintenant ! », conclut-elle, fidèle à sa philosophie d’action cordonnée.
An

