La gare Yaya Fofana de Koumassi a inauguré son abri connecté Ansut au cours d’une cérémonie ce vendredi 19 décembre 2025, marquant une étape importante dans le déploiement de la connectivité dans certaines zones urbaines essentielles.
Sous le ballet incessant des cars et le brouhaha des appels de convoyeurs, un nouveau symbole a fait son apparition à la gare routière Yaya Fofana de Koumassi.
À quelques pas des quais de départ, un abri moderne, sobrement aménagé, attire déjà les regards et les curieux. Ici, les usagers peuvent désormais se connecter gratuitement pendant une période bien définie à Internet et recharger leurs téléphones, le temps d’une attente souvent longue.
C’est la nouvelle étape du Service universel de proximité porté par l’Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT), qui a choisi la gare routière de Koumassi comme point de départ de sa phase pilote en zone urbaine.
Le numérique au plus près du quotidien
Lors de l’inauguration de cet Abri connecté ce vendredi 19 décembre 2025, les responsables sont revenus sur plusieurs aspects de ce projet.
Pour l’ANSUT, le choix du lieu n’est pas anodin. « La gare Yaya Fofana n’est pas un lieu comme les autres », a rappelé Yacouba Bamba, président du Conseil d’administration de l’ANSUT.
« C’est un lieu de passage, d’attente, d’efforts quotidiens. Chaque jour, des milliers de femmes et d’hommes partent travailler, chercher une opportunité, bâtir leur avenir. C’est à partir d’ici que la ville se met en mouvement. »
Installer le numérique dans cet espace, c’est affirmer que le service universel ne doit pas rester à distance des populations. Il doit, au contraire, s’installer au plus près de leurs réalités, là où les besoins sont immédiats.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions déjà menées par l’ANSUT. Gilles Thierry Beugré, Directeur général de l’Agence, rappelle que le programme de connectivité rurale a permis de relier 210 localités, impactant près de 400 000 personnes.
« Aujourd’hui, nous intervenons dans certains espaces urbains où la connectivité reste parfois un défi », explique-t-il. « La gare de Koumassi marque la première étape de cette phase pilote, suivie de Dabou et Yopougon, avant une extension à d’autres sites. »
C’est un service simple offert mais essentiel dans un monde où le téléphone est devenu outil de travail, de communication et d’information.
Après l’éducation avec des actions menées notamment au lycée Mamie Faitai de Bingerville, le service universel s’incarne désormais dans le transport public.
An

