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Politique Publié le mardi 24 septembre 2013 | Le Patriote

Forces de l’ordre tués à Yamoussoukro / Koffi Koffi Paul révèle : Les coupables seront punis

© Le Patriote Par Atapointe
Solidarité: Les ministres Anne Ouloto et Paul Koffi commémorent la journée internationale de la veuve
Dimanche 23 Juin 2013. Place d`armes du camp Gallienie du Plateau. Sous l’égide du ministère de la solidarité, de la famille et de la femme et en collaboration avec le ministère de la défense, Anne Ouloto et Paul Koffi ont à l`occasion de la 3eme édition de la journée internationale de la veuve,apporté le soutien de l`Etat ivoirien aux veuves de militaires
Une tournée de sensibilisation. C’est ce qu’a effectué hier le ministre auprès du chef de l’Etat en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi. Accompagnés des généraux Kouassi Gervais de la gendarmerie Brindou Bia de la police et du commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessy, le ministre Paul Koffi Koffi est arrivé hier lundi à Yamoussoukro pour sensibiliser et chercher à comprendre les raisons de la mort des gendarmes et les policiers sauvagement abattus ces derniers temps dans la capitale politique. Au cours de cette tournée, l’émissaire du Gouvernement a fait des révélations sur l’identité des auteurs des assassinats. « Nous avons des pistes sur les coupeurs de route. Je vous le confirme, parce que nos hommes son venus enquêter. Vous savez, pour nous, on ne distingue pas les origines des coupeurs de route, mais c’est l’acte posé qui est un problème. C’est d’ailleurs parce que nous avons des pistes très sûres que je suis venu avec le commissaire du gouvernement, les généraux, les premiers responsables de la gendarmerie et de la police», a révélé le ministre Paul Koffi Koffi. Avant d’ajouter : «Il y a également eu des enquêtes très pointues déjà sur le terrain et je ne peux pas maintenant livrer les résultats, mais ça ne saurait tarder». Répondant aux questions des journalistes, Paul Koffi Koffi, a déclaré sur un ton très remonté ceci: « L’Etat ne peut pas accepter qu’on tue gratuitement ceux qui ont en charge la sécurité de nos populations. On ne peut pas accepter que des gens défient l’Etat. Sinon, il n’y a plus d’Etat de droit. S’il y a un problème, on va le poser. Face à cette situation, je ne suis pas venu tenir une langue de bois ici. On ne peut pas mettre en parallèle, un gendarme, un militaire, un policier avec un dozo. Ce n’est pas du tout possible,» a-t-il martelé.
A la confrérie des Dozo, le ministre délégué à la Défense a fait cette mise en garde : «Votre profession, c’est de chasser des gibiers et non de vous mettre à la place des forces de l’ordre. Vous devez accompagner ces forces légitimes en leur donnant des informations et en les aidant à mettre hors d’état de nuire toutes les personnes suspectes. C’est dans cette voie que vous devez vous inscrire, » leur a-t-il rappelé. Pour le ministre de la Défense, désormais toute déviation serait considéré comme un défi lancé à l’autorité. Pour une bonne organisation de cette corporation, Paul Koffi Koffi a fait savoir qu’avec son homologue du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, tout est en train d’être fait pour identifier les Dozo. «Tous les coupables de la tuerie des forces de sécurité seront jugés et punis conformément à la loi», a-t-il promis. Aux populations et aux chefs de village, le ministre les a invités à exhorter leurs enfants à déposer les armes.
Dans les échanges, les chefs des villages N’Dakonankro du corridor sud de Yamoussoukro et celui de Diakro ont signalé la présence en brousse d’hommes en treillis, au niveau de leurs localités respectives. Paul Koffi Koffi a rassuré que tout sera mis en ?uvre pour mettre hors d’état de nuire ces indésirables individus.

JM
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