Quelque 20.000 hectares de forêts sur 34.000 que compte le Mont Péko, un parc national dans l’ouest ivoirien, ont été "transformés en plantations de cacao" par "28.000 individus, principalement des ressortissants" Burkinabè, selon un rapport de l’ONU publié lundi.
"Le parc est toujours occupé illégalement par quelque 28.000 individus, principalement des ressortissants du Burkina Faso, qui ont transformé 20.000 de ses 34.000 hectares en plantations de cacao", indique le rapport d'un groupe d'experts de l'ONU sur la Côte d'Ivoire.
Les occupants "produisent environ 10.000 tonnes de cacao (soit 500 kilogrammes/hectare par saison) par an, d’une valeur de 17,3 milliards de F CFA", souligne le texte.
Pour libérer ce parc national, les autorités burkinabè et ivoiriennes se sont accordées en juillet 2014 sur la "création d’un comité mixte" chargé de mettre en œuvre un "plan d’évacuation", tout en obtenant " l’adhésion de toutes les parties prenantes".
"Les troubles politiques qu’a connus le Burkina Faso au cours de l’année écoulée ont ralenti cette action", mentionne le rapport.
Le rapport révèle que trois individus, notamment "Kiebré Seydou, Vincent Bingouré "Karsamba"et Sana Mamadou, ont imposé aux occupants une taxe de 10.000 F CFA par hectare de plantation de cacao et par an, par l’intermédiaire d’une structure dénommée "Conseil représentatif des occupants du mont Péko".
"Le capitaine responsable du parc, Ouattara Polo, a mis en place huit points de passage obligés (appelés ports secs) permettant de vendre le cacao produit illégalement à l’intérieur du parc en acquittant une taxe de 100 Fcfa par kilogramme de cacao", poursuit le document.
MM. Bingouré et Sana étaient "chargés de collecter" respectivement la taxe aux points nommés "Canada 1 et Petit-Guiglo", précise le rapport de l’ONU.
Le Mont Péko, une réserve nationale, est sous occupation de ces individus depuis 2002, à la suite d’un coup d’Etat manqué de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 1,8 millions de tonnes.
PAL
"Le parc est toujours occupé illégalement par quelque 28.000 individus, principalement des ressortissants du Burkina Faso, qui ont transformé 20.000 de ses 34.000 hectares en plantations de cacao", indique le rapport d'un groupe d'experts de l'ONU sur la Côte d'Ivoire.
Les occupants "produisent environ 10.000 tonnes de cacao (soit 500 kilogrammes/hectare par saison) par an, d’une valeur de 17,3 milliards de F CFA", souligne le texte.
Pour libérer ce parc national, les autorités burkinabè et ivoiriennes se sont accordées en juillet 2014 sur la "création d’un comité mixte" chargé de mettre en œuvre un "plan d’évacuation", tout en obtenant " l’adhésion de toutes les parties prenantes".
"Les troubles politiques qu’a connus le Burkina Faso au cours de l’année écoulée ont ralenti cette action", mentionne le rapport.
Le rapport révèle que trois individus, notamment "Kiebré Seydou, Vincent Bingouré "Karsamba"et Sana Mamadou, ont imposé aux occupants une taxe de 10.000 F CFA par hectare de plantation de cacao et par an, par l’intermédiaire d’une structure dénommée "Conseil représentatif des occupants du mont Péko".
"Le capitaine responsable du parc, Ouattara Polo, a mis en place huit points de passage obligés (appelés ports secs) permettant de vendre le cacao produit illégalement à l’intérieur du parc en acquittant une taxe de 100 Fcfa par kilogramme de cacao", poursuit le document.
MM. Bingouré et Sana étaient "chargés de collecter" respectivement la taxe aux points nommés "Canada 1 et Petit-Guiglo", précise le rapport de l’ONU.
Le Mont Péko, une réserve nationale, est sous occupation de ces individus depuis 2002, à la suite d’un coup d’Etat manqué de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 1,8 millions de tonnes.
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