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Necrologie Publié le samedi 20 janvier 2018 | Abidjan.net

Inhumation d’ El Hadj Patounezambo Ouédraogo PDG de CTOP, de WATAM SA et SAAT SA / La Côte d’Ivoire et Burkina Faso pleurent un grand homme

© Abidjan.net Par J. A.
Inhumation d’ El Hadj Patounezambo Ouédraogo PDG de CTOP, de WATAM SA et SAAT SA / La Côte d’Ivoire et Burkina Faso pleurent un grand homme
Vendredi 19 janvier 2018. Après avoir été décoré à titre posthume le jeudi 18 janvier 2018 par le Président de la République du Burkina Faso, S.E.M. Marc Kaboré, El Hadj Patounezambo Ouédraogo dit Pat Ouédraogo, PDG de Central Trading (Côte d’Ivoire), de WATAM SA et SAAT SA (Ouagadougou) a été conduit vers sa dernière demeure, dans son caveau familial, dans son village Nioko sous-préfecture de Pissila.
Après avoir été décoré à titre posthume le jeudi 18 janvier 2018 par le Président de la République du Burkina Faso, S.E.M. Marc Kaboré, El Hadj Patounezambo Ouédraogo dit Pat Ouédraogo, PDG de Central Trading (Côte d’Ivoire), de WATAM SA et SAAT SA (Ouagadougou) a été conduit vers sa dernière demeure dans l’après-midi du lendemain, dans son caveau familial, dans son village Nioko sous-préfecture de Pissila.

C’est avec amertume que ses enfants, parents, amis, collaborateurs et connaissances ont procédé ce vendredi 19 janvier, à la levée de corps, au domicile du défunt situé dans le quartier de Ouaga 2000 (Ouagadougou). Une cohorte de près de 300 véhicules, en plus d’innombrables engins à deux roues qui a mené le corps de Pat Ouédraogo vers à la séparation définitive avec les siens.

Après 130 KM de la capitale burkinabé (Ouagdougou –centre nord), la première escale a été faite à la grande mosquée de Pissila pour la prière du vendredi. Ensuite, le cap a été mis sur le village du défunt Nioko, situé à moins d’une dizaine de KM pour l’inhumation proprement dite.

Dans sa résidence qui est voisine à un établissement secondaire qu’il a construit dans ce village, qu’aux environs de 14H00 mn, sous un soleil brulant qui n’a pu être un argument pour dissuader la liesse populaire, que la dépouille d’El Hadj Patounezambo Ouédraogo, a été porté par ses fils vers la dernière demeure.

Après l’inhumation, place au ‘’doua’’ (cérémonial funèbre musulman) qui a donné la parole au porte-parole de la communauté musulmane, El Hadj Amidou Zoungrana. Dans son oraison funèbre, il a d’abord remercié tout le monde pour avoir effectué le déplacement avant d’exhorter les uns et les autres à pratiquer le bien et à être au service d’Allah (Dieu).

Aux enfants du défunt, il a adressé cette invitation à poser des actions sociales et de bienfaisances qui vont honorer la mémoire de leur défunt père. Il a pris pour exemple, l’achèvement de la construction de la grande mosquée de Pissila où la prière du vendredi a été dite en la mémoire de leur illustre père.

En outre, parmi les imminentes personnalités politiques, administratives, coutumières et religieuses présentes, l’ex Premier ministre et Président de la commission de la CEDEAO, M. Désiré Kadré Ouédraogo hommage au patron de CTOP, de WATAM SA, SAAT SA et de bien d’autres sociétés ivoiro-burkinabé.

« C’était véritablement un homme de bien, un exemple pour tout notre peuple qui a pu se forger et trouver sa voie dans la vie par son intelligence, son dynamisme et son activité. Nous rendons hommage à un grand homme d’affaire et à un bon père de famille qui a su donner à ses enfants l’éducation qu’il faut », a-t-il déclaré.

Ce témoignage en la mémoire de Pat Ouedraogo, aussi sobre soit-il, est l’illustration parfaite de l’image du grand entrepreneur, opérateur économique burkinabé dont l’exemple devrait inspirer les générations à venir. El Hadj Patounezambo Ouédraogo , à 66 ans s’en est allé définitivement dans l’au-delà. Il a rejoint ses pères. Après avoir bâti fortune et offert du travail (source de vie et la dignité) à plus d’un millier de personnes, de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, sa terre natale.

Pat Ouédraogo est décédé le 12 janvier 2018, à Paris des suites d’une maladie de courte durée. Laissant orphelins une dizaine d’enfants, deux veuves, les peuple ivoiro-burkinabé dans le soupir de la tristesse d’une symphonie inachevée.

J. A. à Ouagadougou
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