Abidjan - Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a décidé de se passer des crédits du Fonds monétaire international (FMI) et de financer son budget grâce à ses propres recettes, rapporte les médias.
«Je suis ravi d’annoncer que le programme appuyé par la facilité élargie de crédit qui a débuté en 2015 et qui est soutenu par le FMI, prendra fin cette année », a-t-il déclaré le 08 février, devant le parlement.
«La performance macroéconomique relativement bonne en 2017 soutiendra fortement la réussite de ce programme (…) Nous sommes déterminés à mettre en place des mesures pour assurer l’irréversibilité et maintenir la stabilité macroéconomique, afin que nous n’ayons aucune raison de demander à nouveau l’assistance de cette puissante organisation mondiale », a-t-il ajouté en exhortant l’Afrique à abandonner la mentalité de dépendance.
«Nous devons abandonner notre mentalité de dépendance qui compte sur l’aide et la charité, dissocier l’Afrique de l’image de mendiante qui lui est associée », a-t-il lancé.
D’après la Banque mondiale, la croissance du PIB ghanéen sera la plus forte du continent africain, devant celle de l’Éthiopie, à pratiquement 8,5%. Le gouvernement compte en faire bon usage pour combler le déficit, qu'il a pour objectif de réduire à 3% en 2019.
sdaf/akn/kam
«Je suis ravi d’annoncer que le programme appuyé par la facilité élargie de crédit qui a débuté en 2015 et qui est soutenu par le FMI, prendra fin cette année », a-t-il déclaré le 08 février, devant le parlement.
«La performance macroéconomique relativement bonne en 2017 soutiendra fortement la réussite de ce programme (…) Nous sommes déterminés à mettre en place des mesures pour assurer l’irréversibilité et maintenir la stabilité macroéconomique, afin que nous n’ayons aucune raison de demander à nouveau l’assistance de cette puissante organisation mondiale », a-t-il ajouté en exhortant l’Afrique à abandonner la mentalité de dépendance.
«Nous devons abandonner notre mentalité de dépendance qui compte sur l’aide et la charité, dissocier l’Afrique de l’image de mendiante qui lui est associée », a-t-il lancé.
D’après la Banque mondiale, la croissance du PIB ghanéen sera la plus forte du continent africain, devant celle de l’Éthiopie, à pratiquement 8,5%. Le gouvernement compte en faire bon usage pour combler le déficit, qu'il a pour objectif de réduire à 3% en 2019.
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