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Société Publié le mardi 28 août 2018 | APA

Le nouveau mode de gestion des établissements au centre d’un atelier de l’ONUDI et l’UE à Bouaké

Bouaké (Côte d’Ivoire) - Le nouveau mode de gestion des établissements professionnels et techniques s’est ouvert, lundi à Bouaké (Centre-Nord), à l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Union européenne (UE), a constaté APA sur place.

Un atelier de formation est organisé au profit des directeurs régionaux et départementaux de l’enseignement technique et professionnel, et de plusieurs cadres de la direction de la formation professionnelle initiale (DFPI) et de l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (IPNETP).

Co-financé par l’ONUDI et l’UE dans le cadre du Programme d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes en Côte d’Ivoire (Projet Proforme), cet atelier vise à renforcer les capacités de suivi de la gestion et du changement des établissements, en vue de les rendre plus performants dans la mobilisation de moyens.


Pour le conseiller technique adjoint au projet Proforme à l’ONUDI, Jean-Claude Zobo, après le constat fait en 2009 « il fallait accompagner notre système de formation professionnelle à s’améliorer en vue que ce système réponde aux besoins des industriels de ce pays ».

Poursuivant, il a souligné que cet atelier de renforcement des capacités viendra apporter des réponses adéquates non seulement au management de l’administration scolaire mais impactera aussi sur «l’amélioration de l’employabilité aussi bien au niveau des compétences des jeunes et qu’aux besoins du tissu économique et social ».

S’exprimant à son tour à la presse, le Directeur général de l’IPNETP, Zakaria Berté, a relevé le rôle d’opérateur de formation que joue son institut dans ce projet.

« Ce qu’il faut savoir et qui est très important c’est que le gouvernement a adopté une nouvelle forme de gouvernance des établissements. C’est-à-dire faire en sorte que les chefs d’établissements soient de véritables managers, et qu’ils arrivent à optimiser tous les équipements qui sont mis à leur disposition pour la formation » et « surtout pour les équipements pédagogiques et les infrastructures » en constance « dégradation », a ajouté M. Berté.

Pour lui, quand on a adopté une nouvelle façon de faire et de gérer, il faut nécessairement former. C’est pourquoi, a-t-il fait remarquer, après la séance des chefs d’établissements « nous formons aujourd’hui les directeurs régionaux et les directeurs départementaux parce que c’est eux qui supervisent en région la mise en œuvre de la réforme de la formation par les chefs d’établissements ».

Au sortir de cet atelier, a conclu M. Berté, ils «seront donc à mesure de certifier que la pratique a changé car elle repose désormais sur des fondements scientifiques, validés par l’Université du Québec à Trois-Rivières (Canada)».

A l’issue de cette session de cinq jours (lundi au vendredi), les 46 participants seront capables de faire un suivi de l’application des principes du nouveau management dans la gestion quotidienne des établissements de formation professionnelle et du modèle de gestion scolaire, indique les termes de référence de l’atelier.

CK/ls
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