Abidjan - La Haute Autorité pour la bonne gouvernance (HABG) a transmis au procureur de la République trois rapports d’enquêtes, dans le cadre de ses investigations et poursuites contre les méfaits de la corruption, a appris l’AIP de source officielle.
Selon le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue mercredi sous la présidence du chef de l’Etat, trois rapports d’enquêtes ont été transmis au procureur de la République par la HABG parmi les 15 dossiers de plaintes, de dénonciations et d’auto-saisines examinés jusqu’à la fin du premier semestre 2018.
Douze de ces dossiers ont fait l’objet de décision d’ouverture d’enquêtes sanctionnées par des résolutions du conseil de la HABG, souligne le communiqué, qui précise, par ailleurs, qu’à cette date, des actions de sensibilisation contre les méfaits de la corruption ont été menées à l’attention de plusieurs milliers de personnes issues de l’administration et de la société civile ainsi qu’à l’endroit de structures internationales, notamment les agences de notation.
En outre, des comités locaux et des plateformes anticorruption ont été installés pour pérenniser la campagne de sensibilisation.
Par ailleurs, au 31 juillet 2018, le taux global des déclarations de patrimoines des principaux assujettis, toutes catégories confondues, est de 76,68% contre 62,77% à fin avril 2018. Ce taux se situe à environ 86% pour la catégorie des hauts-fonctionnaires chargés de la gestion des fonds publics, fait savoir la HABG qui entend notamment améliorer le dispositif existant à travers l’élaboration et la soumission au Gouvernement, de nouveaux projets de textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption ainsi qu’à la mise en place des inspections générales de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, d’ici à fin 2018.
Créée par ordonnance en septembre 2013, la Haute Autorité pour la bonne gouvernance est un organe de la prévention et de la répression des actes de corruption et des infractions assimilées et a compétence sur toute l’étendue du territoire nationale, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue mercredi sous la présidence du chef de l’Etat, trois rapports d’enquêtes ont été transmis au procureur de la République par la HABG parmi les 15 dossiers de plaintes, de dénonciations et d’auto-saisines examinés jusqu’à la fin du premier semestre 2018.
Douze de ces dossiers ont fait l’objet de décision d’ouverture d’enquêtes sanctionnées par des résolutions du conseil de la HABG, souligne le communiqué, qui précise, par ailleurs, qu’à cette date, des actions de sensibilisation contre les méfaits de la corruption ont été menées à l’attention de plusieurs milliers de personnes issues de l’administration et de la société civile ainsi qu’à l’endroit de structures internationales, notamment les agences de notation.
En outre, des comités locaux et des plateformes anticorruption ont été installés pour pérenniser la campagne de sensibilisation.
Par ailleurs, au 31 juillet 2018, le taux global des déclarations de patrimoines des principaux assujettis, toutes catégories confondues, est de 76,68% contre 62,77% à fin avril 2018. Ce taux se situe à environ 86% pour la catégorie des hauts-fonctionnaires chargés de la gestion des fonds publics, fait savoir la HABG qui entend notamment améliorer le dispositif existant à travers l’élaboration et la soumission au Gouvernement, de nouveaux projets de textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption ainsi qu’à la mise en place des inspections générales de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, d’ici à fin 2018.
Créée par ordonnance en septembre 2013, la Haute Autorité pour la bonne gouvernance est un organe de la prévention et de la répression des actes de corruption et des infractions assimilées et a compétence sur toute l’étendue du territoire nationale, rappelle-t-on.
(AIP)
kp