APA - La place de l’Abissa, une fête traditionnelle populaire du peuple Nzima de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, a été purifiée mercredi à la suite d’une profanation de l’espace du rituel, relançant les festivités prévues samedi, a indiqué un membre du protocole du roi à APA.
La cérémonie de purification « est en cours » car « les prêtresses, hier (mardi), sont rentrées dans leur bois sacré pour consulter les ancêtres et les génies, les objets du rituel indiqués, elles l’ont reçu et ce matin, elles sont venues exécuter cela », a rapporté cette source protocolaire.
Elles font des « sacrifices de poulets et de moutons » tout en jetant en l’air et sur le sol de l’eau bénite pour purifier l’espace de l’Abissa, « profané » par des individus à la suite de la crise post-électorale née de l’élection des conseillers municipaux de Bassam, le 13 octobre 2018.
Le rituel a été fixé le samedi 10 novembre 2018, et ce jour « on vient à 16 heures, on tape le tam-tam et puis on déroule la cérémonie qui sera un concentré d’une à deux heures » de temps, a souligné cette même source.
Un Abisa normal, dira-t-il, « c’est huit jours, mais celui-ci se déroule en un jour parce que la place de l’Abissa a été profanée, alors on ne peut pas célébrer cette fête normalement » dans un tel contexte car « c’est une danse de conjuration des calamités ».
« Ce samedi, le tam-tam (sacré) va sortir pour tonner et l’Abissa va se passer sans problème, parce que si on ne fait pas cela, on est obligé d’attendre cinq ans », a-t-il fait savoir, assurant que le roi des Nzima Kotoco va paraître ce jour.
L’Abissa a un statut et se tient annuellement, toutefois « il y a des périodes où on ne fait pas l’Abissa, notamment quand il y a une épidémie dans tout le village, seulement le rituel est fait, le tam-tam sort et rentre, et quand le roi meurt ».
"C’est la première fois dans l’histoire" de la communauté des Nzima que la place Abissa est vandalisée, selon des anciens. Les festivités se feront cette année sous une très haute surveillance sécuritaire pour encadrer les activités et empêcher qu’il y ait du grabuge.
L’Abissa fait partie des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et des « contraintes » de l’organisation. Plusieurs partenariats ont par ailleurs été scellés avec des annonceurs et des opérateurs économiques, ce qui a amené l’autorité royale à garantir cette fête qui draine des milliers de personnes.
AP/ls/APA
La cérémonie de purification « est en cours » car « les prêtresses, hier (mardi), sont rentrées dans leur bois sacré pour consulter les ancêtres et les génies, les objets du rituel indiqués, elles l’ont reçu et ce matin, elles sont venues exécuter cela », a rapporté cette source protocolaire.
Elles font des « sacrifices de poulets et de moutons » tout en jetant en l’air et sur le sol de l’eau bénite pour purifier l’espace de l’Abissa, « profané » par des individus à la suite de la crise post-électorale née de l’élection des conseillers municipaux de Bassam, le 13 octobre 2018.
Le rituel a été fixé le samedi 10 novembre 2018, et ce jour « on vient à 16 heures, on tape le tam-tam et puis on déroule la cérémonie qui sera un concentré d’une à deux heures » de temps, a souligné cette même source.
Un Abisa normal, dira-t-il, « c’est huit jours, mais celui-ci se déroule en un jour parce que la place de l’Abissa a été profanée, alors on ne peut pas célébrer cette fête normalement » dans un tel contexte car « c’est une danse de conjuration des calamités ».
« Ce samedi, le tam-tam (sacré) va sortir pour tonner et l’Abissa va se passer sans problème, parce que si on ne fait pas cela, on est obligé d’attendre cinq ans », a-t-il fait savoir, assurant que le roi des Nzima Kotoco va paraître ce jour.
L’Abissa a un statut et se tient annuellement, toutefois « il y a des périodes où on ne fait pas l’Abissa, notamment quand il y a une épidémie dans tout le village, seulement le rituel est fait, le tam-tam sort et rentre, et quand le roi meurt ».
"C’est la première fois dans l’histoire" de la communauté des Nzima que la place Abissa est vandalisée, selon des anciens. Les festivités se feront cette année sous une très haute surveillance sécuritaire pour encadrer les activités et empêcher qu’il y ait du grabuge.
L’Abissa fait partie des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et des « contraintes » de l’organisation. Plusieurs partenariats ont par ailleurs été scellés avec des annonceurs et des opérateurs économiques, ce qui a amené l’autorité royale à garantir cette fête qui draine des milliers de personnes.
AP/ls/APA