Société
Côte d’Ivoire : se disant victimes de pressions politiques, des magistrats en appellent à Ouattara
Publié le samedi 19 janvier 2019 | Jeune Afrique
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Dans une déclaration commune, deux syndicats de magistrats ivoiriens dénoncent, entre autres, des « immixtions » du pouvoir exécutif dans l’exercice de leurs fonctions. Le point sur ce qu'ils reprochent au gouvernement du président Alassane Ouattara.
La déclaration est signée de l’Union nationale des magistrats de Côte d’Ivoire (Unamaci, une vieille association regroupant la majorité des magistrats) et de l’Association syndicale de la magistrature (ASM). Ces deux groupements disent constater « une dégradation progressive de leurs conditions morales et psychologiques de travail en raison de violations récurrentes des textes régissant leur corporation, de menaces, d’intimidations et d’immixtions dans l’exercice de leurs fonctions ».
À l’appui de leurs allégations, des faits décrits dans le texte, mais pas seulement. « Il y a quelques semaines, un membre du gouvernement, s’exprimant au nom d’un groupement politique, s’est autorisé à adresser des menaces et injonctions à la chambre administrative de la Cour suprême, ouvrant, de ce fait, la voie à d’autres justiciables, en mal de publicité, pour proférer des injures, menaces et intimidations à l’endroit des institutions judiciaires et des magistrats, ainsi livrés à la vindicte populaire », dénoncent-ils dans le texte.
La déclaration est signée de l’Union nationale des magistrats de Côte d’Ivoire (Unamaci, une vieille association regroupant la majorité des magistrats) et de l’Association syndicale de la magistrature (ASM). Ces deux groupements disent constater « une dégradation progressive de leurs conditions morales et psychologiques de travail en raison de violations récurrentes des textes régissant leur corporation, de menaces, d’intimidations et d’immixtions dans l’exercice de leurs fonctions ».
À l’appui de leurs allégations, des faits décrits dans le texte, mais pas seulement. « Il y a quelques semaines, un membre du gouvernement, s’exprimant au nom d’un groupement politique, s’est autorisé à adresser des menaces et injonctions à la chambre administrative de la Cour suprême, ouvrant, de ce fait, la voie à d’autres justiciables, en mal de publicité, pour proférer des injures, menaces et intimidations à l’endroit des institutions judiciaires et des magistrats, ainsi livrés à la vindicte populaire », dénoncent-ils dans le texte.
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