La grève annoncée par la Coordination nationale des enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec) au cours d’une conférence de presse animée, le samedi 18 mai dernier n’a pas été effective à 100% a constaté Abidjan.net sur place.
Pour ce qui nous a donné de voir à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la première journée de cette grève est timide. Dans les Unités de Formations et de Recherches de Science Économique, de Sciences Médicales, certains enseignants ont bel et bien effectué des cours. ’’ J’avais cours de Travaux Dirigés en Probabilité Statistique, le professeur est venu’ et nous avons travaillé tranquillement’ a confié une étudiante en Licence 2 de Sciences Économique et Gestion. ’’ les activités programmées pour ce matin ont été effectuées ’’ a déclaré Dr Affian Kouadio, vice-président en charge de l’Enseignement, la pédagogie et la vie universitaire. Selon lui, le calme observé dans certains UFR, est dû à la préparation des examens de fin d’année d’une part, et aux réclamations pour ceux qui ont déjà affiché les premiers résultats. Il s’est saisi de cette occasion pour appeler au calme et au dialogue, les enseignants grévistes. Selon lui, l’ultime recours reste la voie du dialogue, car ’’ les grèves intempestives n’honore pas l’université de Côte d’Ivoire’’ a-t-il confié .
Pour docteur Méïté Ben Soualio, maître assistant membre du bureau national de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), les deux semaines de discussions qu’ils ont eu avec leur hiérarchie n’ont pas porté de fruits. Pires, les choses se sont dégradées, car plusieurs de leurs collègues syndiqués ont vu leur salaire suspendu, leur prime de recherche poncé. ’’ Moi qui vous parle, ma prime de recherche du premier trimestre a été ponctionnée de 200 000 Fcfa’’ a-t-il décrié. Après avoir énuméré leurs différentes revendications qui sont entre autres la revalorisation salariale, l’application des nouveaux taux horaires, le paiement des reliquats des HC 2015-2016 et 2016-2017, l’amélioration des conditions de travail ( Wifi, Table-Bancs, salles de cours...) dans les établissements supérieur, l’application des maquettes pédagogiques consensuelles de 2014, la révocation du président de l’Université, Abou Karamoko, l’élection des présidents et directeurs généraux des structures de l’enseignement supérieur, il a indiqué que ’’ si au bout d’une semaine rien n`est fait, nous reconduirons notre grève’’ a-t-il conclu.
Cyprien K.
Pour ce qui nous a donné de voir à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la première journée de cette grève est timide. Dans les Unités de Formations et de Recherches de Science Économique, de Sciences Médicales, certains enseignants ont bel et bien effectué des cours. ’’ J’avais cours de Travaux Dirigés en Probabilité Statistique, le professeur est venu’ et nous avons travaillé tranquillement’ a confié une étudiante en Licence 2 de Sciences Économique et Gestion. ’’ les activités programmées pour ce matin ont été effectuées ’’ a déclaré Dr Affian Kouadio, vice-président en charge de l’Enseignement, la pédagogie et la vie universitaire. Selon lui, le calme observé dans certains UFR, est dû à la préparation des examens de fin d’année d’une part, et aux réclamations pour ceux qui ont déjà affiché les premiers résultats. Il s’est saisi de cette occasion pour appeler au calme et au dialogue, les enseignants grévistes. Selon lui, l’ultime recours reste la voie du dialogue, car ’’ les grèves intempestives n’honore pas l’université de Côte d’Ivoire’’ a-t-il confié .
Pour docteur Méïté Ben Soualio, maître assistant membre du bureau national de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), les deux semaines de discussions qu’ils ont eu avec leur hiérarchie n’ont pas porté de fruits. Pires, les choses se sont dégradées, car plusieurs de leurs collègues syndiqués ont vu leur salaire suspendu, leur prime de recherche poncé. ’’ Moi qui vous parle, ma prime de recherche du premier trimestre a été ponctionnée de 200 000 Fcfa’’ a-t-il décrié. Après avoir énuméré leurs différentes revendications qui sont entre autres la revalorisation salariale, l’application des nouveaux taux horaires, le paiement des reliquats des HC 2015-2016 et 2016-2017, l’amélioration des conditions de travail ( Wifi, Table-Bancs, salles de cours...) dans les établissements supérieur, l’application des maquettes pédagogiques consensuelles de 2014, la révocation du président de l’Université, Abou Karamoko, l’élection des présidents et directeurs généraux des structures de l’enseignement supérieur, il a indiqué que ’’ si au bout d’une semaine rien n`est fait, nous reconduirons notre grève’’ a-t-il conclu.
Cyprien K.
