Une délégation du Médiateur de la République a rencontré, ce mercredi 22 juillet 2020 à la salle de conférence de la préfecture de Jacqueville, les chefs de villages, les acteurs de la société civile de ce département.
Cette concertation entre la mission du Médiateur de la République, conduite par Sanogo Mamadou, Sous Directeur de la requête dans cette institution, et les chefs de villages, de communautés et les responsables d’associations féminines et de jeunesse ainsi que les Ong dont J’aime Jacqueville, a porté sur la prévention et le mode de résolution des types de conflits qui ont cours dans le département de Jacqueville. Ces échanges ont pour objectif de sensibiliser aussi bien sur la préservation de la paix sociale, le respect des institutions de la République que sur la prévention des conflits surtout en période électorale à travers la médiation proactive.
Situant le cadre de la rencontre, Boni Yo Dominique, secrétaire général de préfecture à Jacqueville, a souhaité la cordiale bienvenue à l’assistance qui a répondu présent à l’appel de madame le préfet pour aider la délégation du Médiateur de la République à réussir.
Lui emboitant le pas, Sanogo Mamadou, le chef de la délégation, a expliqué que les échanges du jour font partie d’une vague de concertations initiées à l’échelle nationale par le Médiateur de la République qui doit permettre à la Côte d’Ivoire, à terme, de vivre une période électorale paisible sans conflit. En présentant l’institution, il a précisé son rôle et ses prérogatives dans le fonctionnement de l’appareil étatique. “ Le Médiateur de la République existe depuis 1996, mais la constitution ivoirienne de 2000 l’a formalisée. Son rôle se situe à divers niveaux notamment régler par la médiation, sans préjudice des compétences reconnues par les lois et règlements aux autres institutions et structures de l’État, compétence pour connaître des litiges opposant des personnes privées, physiques ou morales, à des communautés urbaines ou rurales, et aider au renforcement de la cohésion sociale.”, a-t-il fait savoir.
Après son exposé liminaire, il a laissé la parole à son auditoire, singulièrement le représentant du bureau des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, le colonel Angan, chef du village de Téfrédji, qui a mis l’accent sur le foncier rural, le parcage des bétails errants, la pêche lagunaire, sources de conflit et de déstabilisation sociale.
Au terme de cette rencontre, Sanogo Mamadou s’est dit heureux de savoir que les cas de conflits énumérés à Jacqueville divergent de ceux des départements déjà parcourus puisqu’il y a des débuts de résolutions. Il n’a pas manqué de féliciter les chefs et le corps préfectoral qui “abattent un travail formidable dans le cadre de la préservation de la paix et la cohésion sociale.”
Il est important de préciser que le Médiateur de la République a connu trois présidents que sont Mathieu Ekra, N’Golo Coulibaly, Adama Toungara, l’actuel occupant de la présidence de l’institution, ancien ministre de l’énergie et ex-maire d’Abobo.
KM
Cette concertation entre la mission du Médiateur de la République, conduite par Sanogo Mamadou, Sous Directeur de la requête dans cette institution, et les chefs de villages, de communautés et les responsables d’associations féminines et de jeunesse ainsi que les Ong dont J’aime Jacqueville, a porté sur la prévention et le mode de résolution des types de conflits qui ont cours dans le département de Jacqueville. Ces échanges ont pour objectif de sensibiliser aussi bien sur la préservation de la paix sociale, le respect des institutions de la République que sur la prévention des conflits surtout en période électorale à travers la médiation proactive.
Situant le cadre de la rencontre, Boni Yo Dominique, secrétaire général de préfecture à Jacqueville, a souhaité la cordiale bienvenue à l’assistance qui a répondu présent à l’appel de madame le préfet pour aider la délégation du Médiateur de la République à réussir.
Lui emboitant le pas, Sanogo Mamadou, le chef de la délégation, a expliqué que les échanges du jour font partie d’une vague de concertations initiées à l’échelle nationale par le Médiateur de la République qui doit permettre à la Côte d’Ivoire, à terme, de vivre une période électorale paisible sans conflit. En présentant l’institution, il a précisé son rôle et ses prérogatives dans le fonctionnement de l’appareil étatique. “ Le Médiateur de la République existe depuis 1996, mais la constitution ivoirienne de 2000 l’a formalisée. Son rôle se situe à divers niveaux notamment régler par la médiation, sans préjudice des compétences reconnues par les lois et règlements aux autres institutions et structures de l’État, compétence pour connaître des litiges opposant des personnes privées, physiques ou morales, à des communautés urbaines ou rurales, et aider au renforcement de la cohésion sociale.”, a-t-il fait savoir.
Après son exposé liminaire, il a laissé la parole à son auditoire, singulièrement le représentant du bureau des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, le colonel Angan, chef du village de Téfrédji, qui a mis l’accent sur le foncier rural, le parcage des bétails errants, la pêche lagunaire, sources de conflit et de déstabilisation sociale.
Au terme de cette rencontre, Sanogo Mamadou s’est dit heureux de savoir que les cas de conflits énumérés à Jacqueville divergent de ceux des départements déjà parcourus puisqu’il y a des débuts de résolutions. Il n’a pas manqué de féliciter les chefs et le corps préfectoral qui “abattent un travail formidable dans le cadre de la préservation de la paix et la cohésion sociale.”
Il est important de préciser que le Médiateur de la République a connu trois présidents que sont Mathieu Ekra, N’Golo Coulibaly, Adama Toungara, l’actuel occupant de la présidence de l’institution, ancien ministre de l’énergie et ex-maire d’Abobo.
KM
